Un 1er mai pas comme les autres…. Venus de toute l’Ariège, en famille, entre amis, jeunes et moins jeunes, nous sommes devenus pèlerins d’un jour à Notre Dame de Celles pour prier ensemble pour les vocations dans notre diocèse. Bien sûr, nous avons demandé à Dieu des ouvriers pour la moisson. Comme jeune évêque, ma prière a aussi été habitée par les visages des prêtres, des diacres et des religieuses de notre diocèse, par les visages des 37 adultes baptisés à Pâques, par les visages des jeunes et des adultes qui vont être confirmés dans les semaines à venir. Oui, notre Église ariégeoise est belle ! Dieu ne cesse de la combler. Il nous faut aussi prendre le temps d’écouter ce que Dieu nous dit, et prendre le temps de découvrir comment Dieu répond à notre prière.
Nous avons marché, prié, célébré. Le récit de la rencontre du Ressuscité avec Cléophas et l’autre disciple, sur la route d’Emmaüs nous a touché.(Lc 24) Dieu nous invite à des déplacements. Celui des pèlerins qui passent d’un endroit à un autre… Celui des pèlerins qui passent de la tristesse au cœur brûlant… Celui des pèlerins qui passent des yeux fermés aux yeux ouverts… et ce déplacement à nul autre pareil qui nous fait rejoindre la communauté des disciples pour raconter notre aventure, notre rencontre avec le Ressuscité. Des déplacements qui nous façonnent Disciples missionnaires, et qui réveillent notre vocation baptismale !
Alors oui, nous avons prié pour les vocations, la tienne, la mienne, au risque aussi d’entendre Dieu nous répondre autrement, et pas simplement pour boucher des trous et continuer à vivre en Église comme nous le faisons depuis si longtemps. Même dans la traversée du désert, Dieu n’a jamais laissé tomber son peuple, l’appelant au courage de l’avenir, lui indiquant la Terre Promise, lui parlant par des prophètes et des pasteurs, et marchant à ses côtés. Alors oui, dans la confiance, nous avons prié pour que chaque ariégeois découvre à quoi Dieu l’appelle, et quelle place il lui faut tenir en ce monde et dans l’Église à cause du Christ et de l’Évangile.