Ariège Catholique
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En ce mois de mai, nous sommes invités à nous laisser saisir par le Christ. Il nous amènera vers la réception de l’Esprit-Saint, comme les Apôtres autour de la Vierge Marie. Saurons-nous ouvrir nos cœurs pour annoncer à notre tour l’Évangile du Salut à toute la création ? Il y a du travail, mais nous ne sommes pas seuls, nous avons la force de l’Esprit et la nourriture vivante du Corps du Christ (Eucharistie et Parole de Dieu). Nous voilà bien armés pour avancer. N’ayons pas peur et avançons… Dieu est avec nous et nous attend au bout du chemin.

Hubert DHENNIN

 « Celui que nous aimons s’est donné lui-même, il nous a donné ainsi la source de l’amour. » (Augustin d’Hippone) – Dans sa 1ère lettre (4,7-10), saint Jean nous demande de nous « aimer les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. » L’Homme reçoit ce commandement dès sa conception et doit le vivre tout au long de sa vie. Celle-ci vient de Dieu et c’est déjà important de ne jamais l’oublier. Toute vie vient de Dieu. La conséquence évidente est que l’on ne peut attenter à la vie, de sa conception jusqu’à son dernier souffle. Hélas notre société l’a souvent oublié ou mis de côté. Ne soyons pas des moutons de Panurge qui suivent le premier venu. Sachons affirmer notre foi, nous vivrons alors l’amour que Dieu nous donne.

« L’amour de Dieu a la vertu d’unir et de transformer. Il transforme celui qui aime et celui est aimé en celui qui aime. » (Albert le Grand)Nous continuons la 1ère Lettre de St Jean (4,11-16) que nous avions commencée dimanche dernier. C’est en cherchant la face de Dieu, comme nous y invite l’antienne de ce dimanche, que nous parviendrons à aimer Dieu comme il nous aime. Ainsi, nous vivrons en Dieu et Dieu en nous. C’est la route qu’ont suivie les saints que nous fêtons tout au long de l’année. Ils sont nos témoins et il y a forcément l’un d’eux qui nous attire plus que l’autre. Peut-être pourrions-nous rechercher la vie de notre saint patron et y découvrir quelque chose pour nous-mêmes. N’hésitons pas à suivre leur exemple.

« Ce que Dieu cherche en nous, ce sont les fruits du Saint-Esprit ; il ne faut pas que nous y soyons    négligents. » (Théodore de Tabennè († v. 368)) – Ici, St Paul, dans sa lettre aux Galates (5,16-25), nous met sévèrement en garde contre les méfaits de la chair – vie sans Dieu -que nous percevons dans notre société actuelle : « inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. » On prend conscience petit à petit des conséquences de ces actes contraires à la nature. Revenons au Seigneur, laissons-nous guider par l’Esprit et nous connaîtrons alors ses bienfaits : « amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » Faisons le bon choix et le monde s’en trouvera mieux.

 « Ainsi, Père, tu nous aimes dans la mesure où tu fais de nous ceux qui t’aimons. Et nous, nous t’aimons dans la mesure où, de toi, nous recevons ton Esprit qui est amour. » (Guillaume de Saint-Thierry) – En écrivant aux Romains, St Paul (8,14-17) nous rappelle que le baptême a fait de nous des fils de Dieu, cohéritier avec le Christ de la vie éternelle. Nous vivons conduits par l’Esprit qui nous entraîne vers la paix intérieure. Enfants de Dieu, nous n’avons rien à craindre, même si la souffrance est parfois terrible et à peine supportable. Disons-nous alors que le peu de temps que nous avons à souffrir sur cette terre, si nous souffrons avec le Christ en croix, nous sera compté comme bienfait lorsque nous paraîtrons devant notre Créateur.

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