Être accompagné via internet pendant l’Avent

La communauté des Dominicains de Lille nous propose un accompagnement quotidien pour préparer la fête de Noël. Nous pouvons vivre ce temps de retraite (Avent), à partir du 29 novembre, quelque soit le lieu où nous sommes (à la maison, dans le train, dans les transports en commun, et même en voiture !

https://avent.retraitedanslaville.org/

On a aussi des aides en ligne pour préparer Noël quand on est enfant. Vous pouvez suivre ce lien

Théobule propose aux enfants de rencontrer Jésus avec des vidéos, des activités ludiques et un coin prière. Complément de supports de catéchisme ou outil unique, Théobule est un bon allié pour la
pastorale en école primaire. Théobule est aussi l’ami des familles et des parents désireux de partager
leur foi et de la transmettre à leurs enfants.

L’Avent, c’est le temps pour se préparer à la venue de Dieu chez nous. Cette attente est joyeuse : la terre et le ciel se réjouissent, un nouveau monde va naître. Certes, il y aura encore la souffrance et la mort. Mais la naissance d’un bébé-Dieu nous apporte l’espérance et la joie. La vie et l’amour sont plus forts que les ténèbres. Puisque Dieu devient un petit homme, les hommes sont bénis ! L’émerveillement des anges est tel qu’ils ne peuvent garder cette bonne nouvelle : ils l’annoncent aux pauvres du coin, les bergers de Bethléem. Leur joie est la nôtre.

Pour accueillir la joie de Noël, il nous faut 20 jours d’entrainement à la joie !


Le père François Boëdec, Provincial des jésuites, nous propose une méditation sur le thème “Entrer en Avent”.Par ces mots, il nous invite à “entrer dans le vrai mouvement de la vie spirituelle : celui d’être là, pour accueillir la vie qui vient, Dieu lui-même.”

Entrer en Avent

Entrer en Avent, c’est accepter de n’être plus ce petit soldat qui court sur son rempart intérieur pour colmater chaque brèche des murailles.

Entrer en Avent, c’est consentir à entrer dans le vrai mouvement de la vie spirituelle : celui d’être là, pour accueillir la vie qui vient, Dieu lui-même. Et ne pas vouloir être le maître de ce mouvement-là.

Entrer en Avent, c’est se savoir profondément travaillé à l’intime de soi, mystérieusement attiré par un appel à naître et à renaître.

Entrer en Avent, c’est n’être ni rassasié ni repus, mais se mettre à l’écoute de ce qui murmure – ou crie – au fond de soi et appelle à se dire.

Entrer en Avent, c’est Le regarder venir et s’approcher, avoir le visage, le cœur et l’être tournés vers cette rencontre, la découvrant comme la rencontre la plus importante de son existence.

Entrer en Avent, c’est demeurer à cette place-là, et ne pas s’y dérober au nom de fausses urgences et de gratifiantes sollicitations.

Entrer en Avent, c’est rassembler ce qu’il faut au seuil de l’hiver, pour les grandes traversées intérieures qui de Noël à Pâques, conduisent aux vrais passages.

Entrer en Avent, c’est accepter de tâtonner parfois dans l’obscurité, et de marcher vers l’étoile sans se tromper de lumière dans la nuit froide et clinquante de décembre.

Entrer en Avent, c’est refuser d’avoir une « âme habituée », ne se décourager ni de soi, ni des autres, ni de Dieu, se réjouir d’être en route et découvrir qu’on n’y est pas seul.

Entrer en Avent, c’est laisser ce qui encombre et alourdit la vie et le cœur, pour ne garder que l’essentiel, les vrais trésors, demain, à offrir au Roi.

Entrer en Avent, c’est ne pas se désoler de savoir si peu et si mal aimer, mais se réjouir profondément d’être sans cesse rattrapé par un amour étonnamment capable de faire battre de manière plus juste et vraie le cœur de sa vie.

Entrer en Avent, c’est faire aujourd’hui ce que l’on peut, savoir que le reste ne nous appartient pas, et que l’essentiel nous sera donné.

  1. François Boëdec, sj