*** La page paroissiale *** par Père Jean-Marcel

par | 10/01/2021

 
.                                                                                                                     *** Plusieurs images de cette page sont fournies pas le site Pixabay (images libres de droits)

Retraite spirituelle

 « Vous autres, venez à l’écart et reposez-vous un peu » Mc 6, 31

Un temps privilégié pour se mettre en retrait de ses activités habituelles, faire l’expérience du silence pour chercher et trouver Dieu, prier et se nourrir de la Parole de Dieu, l’écouter la méditer, faire une pause pour reprendre souffle, se ressourcer, vivre un temps d’approfondissement de la foi.

Comment ?

Une retraite de plusieurs jours avec :

  • des enseignements,

  • des temps personnels en silence pour la méditation et la prière,

  • des temps de prière communautaire et eucharistie chaque jour

  • un accompagnement personnel pour ceux qui le souhaitent.

Où ?

Dans un monastère, une abbaye, une communauté religieuse, un sanctuaire…

Pour qui ?

Tous les baptisés, laïcs, religieux, prêtres, qui ont le désir de vivre un temps de retraite spirituelle et de prendre un temps de ressourcement spirituel avant la rentrée.

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Sainte Maria Goretti martyre à 12 ans (✝ 1902).
Appelée aussi Marietta par certains…Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l’aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d’assurer la subsistance de la famille. Malgré l’exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Toute à l’ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d’elle. Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s’est armé d’un couteau. Maria ne cède pas « C’est un péché, Alessandro! ». Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier. Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Maria, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. « Assurément, nous ne sommes pas tous appelés à subir le martyre. Mais nous sommes tous appelés à posséder la vertu chrétienne. Notre activité persévérante ne devra jamais se relâcher jusqu’à la fin de notre vie. C’est pourquoi on peut parler aussi d’un martyr lent et prolongé. » Pie XII à la canonisation de sainte Maria. « Marietta – c’est ainsi qu’on l’appelait familièrement – rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d’être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements. »
.                        (Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)

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« Marie, Mère de Jésus Christ et Mère des prêtres, reçois ce titre que nous te donnons pour célébrer ta maternité et contempler près de toi le sacerdoce de ton Fils et de tes fils, Sainte Mère de Dieu !
Mère du Christ, tu as donné au Messie Prêtre son corps de chair par l’onction de l’Esprit Saint pour le salut des pauvres et des hommes au cœur contrit ; garde les prêtres dans ton cœur et dans l’Eglise, Mère du Sauveur !
Mère de la foi, tu as accompagné au Temple le Fils de l’homme, accomplissement des promesses faites à nos pères ; confie au Père, pour sa gloire, les prêtres de ton Fils, Arche de l’Alliance !
Mère de l’Eglise, au Cénacle, parmi les disciples, tu priais l’Esprit pour le peuple nouveau et ses pasteurs ; obtiens à l’ordre des prêtres la plénitude des dons, Reine des Apôtres !
Mère de Jésus Christ, tu étais avec Lui au début de sa vie et de sa mission, tu l’as cherché, Maître parmi la foule, tu l’as assisté, élevé de terre, consommé pour le sacrifice unique éternel, et tu avais près de toi Jean, ton fils ; accueille les appelés du Seigneur lors de leurs premiers pas sur leur chemin, protège leur croissance, accompagne dans la vie et dans le ministère ceux qui sont tes fils, ô toi, Mère des prêtres ! Amen ! »
.                                                                                                Saint Jean-Paul II (tiré de Pastores dabo vobis)

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 « La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l’Eglise avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était BRULANT d’AMOUR. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Eglise, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Evangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang… Je compris que l’AMOUR RENFERMAIT TOUTES LES VOCATIONS, QUE L’AMOUR ETAIT TOUT, QU’IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET TOUS LES LIEUX … EN UN MOT, QU’IL EST ETERNEL ! … Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour… ma vocation, enfin je l’ai trouvée, MA VOCATION, C’EST L’AMOUR !… Oui j’ai trouvé ma place dans l’Eglise et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée… dans le Cœur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’AMOUR… ainsi je serai tout… ainsi mon rêve sera réalisé !… »  Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

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Saint Antoine était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Égypte.
Mais la question de son salut le tourmentait. Préoccupé par ce qu’il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrivent la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église. Et c’est là qu’il entend l’Évangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence: ce texte s’adresse à lui, pense-t-il, et aujourd’hui même. Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie, habitant un fort militaire abandonné.
Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l’apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine.
Des disciples viennent le rejoindre et, pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu’érémitique. C’est pourquoi il est considéré comme « le père des moines ». Attentif à la vie contemporaine de l’Église, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens. Le père des moines s’éteint à 105 ans.

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« Ô réconfortante Hostie, qui nous ouvre les portes du ciel, les armées ennemies nous poursuivent, donne-nous la force, porte-nous secours. Ô vraiment digne Hostie, unique espoir des fidèles, en Toi se confie la France, donne-lui la paix, conserve le lys. Au Seigneur unique en trois personnes soit la gloire éternelle ; qu’Il nous donne en son Royaume la vie qui n’aura pas de fin. Amen. »

                                                                                                    Saint Thomas d’Aquin

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« À tes pieds, Ô mon Jésus, je me prosterne
et je t’offre le repentir de mon cœur contrit
qui s’abîme dans son néant et dans Ta sainte présence.
Je t’adore dans le Saint-Sacrement de ton amour,
désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que t’offre mon cœur.
En attente du bonheur de la communion sacramentelle,
je veux te posséder en esprit.
Viens à moi, Ô mon Jésus, pour que je vienne à Toi.
Que ton amour enflamme tout mon être,
pour la vie et pour la mort.
Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime.
Ainsi soit-il. »
.                                                                   Pape François

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.        Les sept dons de l’Esprit saint ont été «répandus dans nos cœurs par l’Esprit saint qui nous a été donné» (Romains 5, 5).

.        Ce sont : la sagesse, l’intelligence, la science, la force, le conseil, la piété, la crainte. S’ils nous ont été donnés en totalité et sans retour, en revanche, nous avons à travailler pour les faire croître en nous. C’est un peu comme une plante dont nous devons prendre soin en l’arrosant, en la taillant, en enrichissant la terre pour qu’elle donne du fruit. Ainsi devons-nous, nous aussi, prendre soin de ces dons qui ont été semés en nous. C’est par notre effort et notre persévérance qu’ils produiront leurs fruits.

.        Il est d’ailleurs significatif que la Tradition de l’Église ait retenu une liste de douze fruits de l’Esprit. Là aussi, le nombre est symbolique. Face aux sept dons, symboles de la création nouvelle de l’homme, les douze fruits représentent la fécondité de la vie de l’Esprit : «Charité, joie, paix, patience, longanimité, bonté, bénignité, mansuétude, fidélité, modestie, continence, chasteté.» Cette liste, inspirée de la lettre de saint Paul aux Galates (5, 22-23), nous dit surtout que nos efforts pour traduire en vie les dons reçus ne resteront jamais vains.

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L’Esprit «n’est pas une chose abstraite», c’est une Personne qui change nos vies: comme cela est arrivé aux apôtres, encore timorés et enfermés dans le Cénacle, bien qu’ayant vu Jésus ressuscité, et après la Pentecôte «impatients de rejoindre des confins ignorés» pour annoncer l’Évangile, sans crainte de donner la vie.
«Leur histoire nous dit que même voir le Ressuscité ne suffit pas si nous ne l’accueillons pas dans nos cœurs. Il n’est pas nécessaire de savoir que le Ressuscité est vivant si l’on ne vit pas comme un ressuscité. Et c’est l’Esprit qui fait vivre et revivre Jésus en nous, qui ressuscite en nous» (Homélie de la Pentecôte, 9 juin 2019).

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.          Ferréol, chrétien enrôlé de force dans l’armée romaine, devient tribun militaire de Vienne. Il cherche à protéger saint Julien de Brioude, est emprisonné mais s’évade, traverse le Rhône à la nage. Mais en arrivant sur les bords du Gier, il est rattrapé par les soldats romains qui le massacrent en 212. L’église de Bax conserve une relique insigne de Saint Ferréol et chaque 16 mai les recommandés viennent en pèlerinage pour remercier le saint de sa protection, lui recommander l’année et lui consacrer de nouveaux enfants. Cette pratique pieuse se perpétue en faisant le pèlerinage annuel, en offrant une messe et trois cierges pour ceux qui sont recommandés à la protection de ce saint.

.        Prions : Dieu, qui par un effet de votre bonté, êtes toujours prêt à faire grâce et à pardonner, recevez favorablement nos prières que nous vous présentons par l’intermédiaire de saint Ferréol. Nous vous le demandons au nom de Jésus-Christ votre Fils et notre Sauveur qui vit et règne en vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
.        Saint Ferréol, saint admirable d’indulgence et de patience, priez pour moi ; obtenez-moi la guérison. Je vous en prie avec confiance. Ainsi soit-il !

Saint-Ferréol à BAX (31)

      

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Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation a publié le calendrier du « marathon de prière » auquel participeront des sanctuaires du monde entier – de Corée au Brésil, en passant par l’Australie – durant tout le mois de mai 2021.
Cette initiative sera ouverte par le pape François dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
Le 1er mai à 18 h, le pape François donnera le coup d’envoi de ce mois particulier dans la basilique Saint-Pierre, avec une intention spéciale « pour l’humanité blessée ».

Voici la liste des sanctuaires qui se relaieront, et les intentions de chaque jour :

1er mai : Notre Dame de Walsingham (Angleterre)   Pour les défunts
2 mai : Jésus Sauveur et Notre Mère Marie (Nigeria)   Pour ceux qui n’ont pas pu saluer leurs proches
3 mai : Notre Dame de Częstochowa (Pologne)   Pour les personnes contaminées et les malades
4 mai : Basilique de l’Annonciation (Israël)   Pour les femmes enceintes et les enfants à naître
5 mai : Bienheureuse Vierge du Rosaire (Corée du Sud)   Pour les enfants et les adolescents
6 mai : Notre Dame d’Aparecida (Brésil)   Pour les jeunes
7 mai : Notre Dame de la paix et du bon voyage (Philippines)   Pour les familles
8 mai : Notre Dame de Luján (Argentine)   Pour les personnes qui travaillent dans la communication
9 mai : Sainte Maison de Lorette (Italie)   Pour les personnes âgées
10 mai : Notre Dame de Knock (Irlande)   Pour les personnes porteuses de handicap
11 mai : Vierge des Pauvres, Notre Dame de Banneux (Belgique)   Pour les pauvres, les sans-abri et les personnes en difficulté économique
12 mai : Notre Dame d’Afrique (Algérie)   Pour les personnes seules et pour ceux qui ont perdu l’espérance
13 mai : Bienheureuse Vierge du Rosaire (Portugal)   Pour les prisonniers
14 mai : Notre Dame de la Santé (Inde)   Pour les scientifiques et les instituts de recherche médicale
15 mai : Marie Reine de la paix, sanctuaire de Medjugorje (Bosnie)   Pour les migrants
16 mai : Cathédrale Sainte-Marie (Australie)   Pour les victimes de la violence et du trafic d’êtres humains
17 mai : Immaculée Conception (Etats-Unis)   Pour les responsables des nations et des organismes internationaux
18 mai : Notre Dame de Lourdes (France)   Pour les médecins et les infirmiers
19 mai : Meryem Ana (Turquie)   Pour les populations en guerre et la paix dans le monde
20 mai : Notre Dame de la Charité del Cobre (Cuba)   Pour les pharmaciens et le personnel de santé
21 mai : Vierge de Nagasaki (Japon)   Pour le personnel d’assistance sociale
22 mai : Notre Dame de Montserrat (Espagne)   Pour les volontaires
23 mai : Notre Dame du Cap (Canada)   Pour les forces de l’ordre, les militaires et les pompiers
24 mai : Lieu non encore connu   Pour ceux qui garantissent les services essentiels
25 mai : Sanctuaire national de la Vierge de Ta’Pinu (Malte)   Pour les enseignants, les étudiants et les éducateurs
26 mai : Notre Dame de Guadalupe (Mexique)   Pour les travailleurs et les entrepreneurs
27 mai : Mère de Dieu (Ukraine)   Pour les chômeurs
28 mai : Vierge Noire d’Altötting (Allemagne)   Pour le pape, les évêques, les prêtres, les diacres
29 mai : Notre Dame du Liban (Liban)   Pour les personnes consacrées
30 mai : Vierge du Rosaire de Pompei (Italie)   Pour l’Église
31 mai : Jardins du Vatican   Pour la fin de la pandémie et la reprise de la vie sociale et professionnelle

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             Le but de cette Lettre Apostolique « Patris Corde » est de faire grandir l’amour envers ce grand saint Joseph, pour être poussés à implorer son intercession et pour imiter ses vertus et son élan. En effet, la mission spécifique des saints est non seulement d’accorder des miracles et des grâces, mais d’intercéder pour nous devant Dieu, comme l’ont fait Abraham et Moïse, comme le fait Jésus, « unique médiateur » (1 Tm 2, 5) qui est auprès de Dieu Père notre « avocat » (1 Jn 2, 1), « toujours vivant pour intercéder en [notre] faveur » (He 7, 25 ; cf. Rm 8, 34). Les saints aident tous les fidèles « à chercher la sainteté et la perfection propres à leur état ». Leur vie est une preuve concrète qu’il est possible de vivre l’Évangile. Jésus a dit : « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29), et eux sont à leur tour des exemples de vie à imiter. Saint Paul a explicitement exhorté : « Montrez-vous mes imitateurs » (1 Co 4, 16). Saint Joseph le dit à travers son silence éloquent. Devant l’exemple de tant de saints et de saintes, saint Augustin s’est demandé : « Ce que ceux-ci et celles-ci ont pu faire, tu ne le pourrais pas ? ». Et il a ainsi obtenu la conversion définitive en s’exclamant : « Bien tard, je t’ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle! ». Il ne reste qu’à implorer de saint Joseph la grâce des grâces : notre conversion. Nous lui adressons notre prière : Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie. À toi Dieu a confié son Fils ; en toi Marie a remis sa confiance ; avec toi le Christ est devenu homme. O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie. Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.

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Tous les détails donnés par l’évangéliste -l’ouverture de la tombe, l’aspect de l’ange- sont «les symboles qui attestent de l’intervention de Dieu lui-même, porteur d’une ère nouvelle, des derniers temps de l’Histoire».


Face à cette intervention divine, la réaction est double, fait ensuite remarquer François. D’abord celle des gardes «stupéfaits» et désarmés devant la force de Dieu; «la puissance de la Résurrection abat ceux qui étaient utilisés pour garantir l’apparente victoire de la mort». Devant leurs supérieurs, ces gardes ont été mis face à un choix: dire la vérité ou se taire. Corrompus par le « dieu-argent », ils ont «vendu la vérité» et répandu ce qu’on leur avait commandé de dire: que les disciples avaient volé le corps du Seigneur. Il y a ensuite la réaction des femmes, craintives dans un premier temps, puis invitées par l’ange à ne pas avoir peur et à ne pas chercher Jésus dans la tombe. De ces paroles angéliques, le Pape en retire un enseignement: «ne nous fatiguons pas de chercher le Christ ressuscité, qui donne la vie en abondance à ceux qui le rencontrent». Trouver le Christ signifie découvrir la paix du cœur, assure encore le Saint-Père, qui, au début de ce temps pascal, souhaite aux fidèles de faire la même expérience des saintes femmes: celle de la joie, «en accueillant dans le cœur, les maisons et les familles l’heureuse annonce de Pâques: « le Christ ressuscité ne meurt plus, sur Lui la mort n’a plus aucun pouvoir« ».

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« Peut-être as-tu ouvert les Évangiles et écouté ce que Jésus a dit un jour dans le célèbre Sermon sur la montagne :
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. » (Mt 7,7-8).
Ce sont des paroles fortes, pleines d’une promesse grande et exigeante, mais nous pouvons nous demander : sont-elles à prendre au sérieux ? Est-il vrai que si je demande au Seigneur, il écoutera ma requête, que si je le cherche, je le trouverai, et que si je frappe, il m’ouvrira ?
Vous pourriez m’objecter : n’est-il pas vrai que, parfois, l’expérience semble démentir cette promesse ? Que beaucoup demandent et n’obtiennent pas, qu’ils cherchent et ne trouvent pas, qu’ils frappent aux portes du ciel et que derrière, on n’entend que le silence ? Alors peut-on faire confiance à ces paroles ou non ? Ne seront-elles pas aussi, comme tant d’autres que j’entends autour de moi, source d’illusion et donc de déception ?
Je comprends tes doutes et j’apprécie tes questions – malheur si je n’en avais pas ! – mais elles m’interrogent aussi et me font penser à un autre passage de l’Écriture qui, placé à côté des paroles de Jésus, me semble les éclairer dans toute leur profondeur. Dans le livre de Jérémie, le Seigneur dit par l’intermédiaire du prophète : « Vous me chercherez et vous me trouverez ; oui, recherchez-moi de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous » (Jérémie 29, 13-14). Dieu se laisse trouver, oui, mais seulement par l’homme qui le cherche de tout son cœur ».
.                                                                                                                                    Pape François

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Chers frères et sœurs, Je me place, moi aussi avec vous, devant le Saint Suaire, et je remercie le Seigneur qui nous offre cette possibilité avec les moyens d’aujourd’hui.

Même si cela se fait sous cette forme, il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage : c’est un se laisser regarder. Ce Visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant, mystérieusement, il nous regarde, et dans le silence il nous parle. Comment est-ce possible ? Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette Icône d’un Homme flagellé et crucifié ? Parce que l’Homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image – imprimée dans la toile – parle à notre cœur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour.

Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Écoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. À travers le Saint Suaire, nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire ; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce Visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix ; ce Corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies confiance, ne perd pas l’espérance ; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout.

Pour cela, contemplant l’Homme du Suaire, je fais mienne, en ce moment, la prière que saint François d’Assise prononça devant le Crucifié :

Dieu Très-Haut et glorieux,
viens éclairer les ténèbres de mon cœur ;
donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité ;
donne-moi de sentir et de connaître, Seigneur,
afin que je puisse l’accomplir, ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. Amen

                               .                                                                                                                                                    Pape François 30 mars 2013

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« L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.

Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active ». Pape François

Image gracieusement fournie par le site  PRIER LE CHAPELET

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Chers frères et sœurs, Je me place, moi aussi avec vous, devant le Saint Suaire, et je remercie le Seigneur qui nous offre cette possibilité avec les moyens d’aujourd’hui. Même si cela se fait sous cette forme, il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage : c’est un se laisser regarder. Ce Visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant, mystérieusement, il nous regarde, et dans le silence il nous parle. Comment est-ce possible ? Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette Icône d’un Homme flagellé et crucifié ? Parce que l’Homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image – imprimée dans la toile – parle à notre cœur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour. Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Écoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. À travers le Saint Suaire, nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire ; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce Visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix ; ce Corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies confiance, ne perd pas l’espérance ; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout.

                                                                                                                                                                           Pape François 30 mars 2013

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Au cours de la messe dominicale du 7 février 2021 en l’église Saint-Jean-Baptiste de Lézat-sur-Lèze, les servants d’autel des Scouts d’Europe ont interprété deux chants a capella, l’un après la lecture de l’Évangile, le second après le chant de communion. Ces très belles interventions s’intègrent avec bonheur dans le déroulement de la célébration.

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Prière de la neuvaine

(à réciter neuf jours consécutifs)

Par la grâce de la douleur si aigüe que vous avez soufferte, Ô glorieuse Sainte Apolline,
quand sur l’ordre du tyran on vous arracha les dents qui apportaient un si bel ornement à votre visage angélique, obtenez du Seigneur que je sois (ou mon enfant) délivré de mon mal de dents, ou, à tout le moins, que je puisse le supporter avec courage et en pénitence pour mes péchés.

Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il. (un Notre Père, un je vous salue Marie, un gloire au Père).

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Salut, gardien du Rédempteur,
époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils ;
en toi Marie a remis sa confiance ;
avec toi le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous,
et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,
et défends-nous de tout mal. Amen.

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Chant grégorien, devant la crèche napolitaine, pendant la Messe des Bergers le 25 décembre à 8 h:

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La Sainte Famille nous attire par son humilité désarmante, a estimé le Pape, «Les bergers sont les protagonistes de la crèche, comme dans l’Évangile. Ils vivent en plein air. Ils veillent. L’annonce des Anges est pour eux, et ils vont immédiatement chercher le Sauveur qui est né (cf. Lc 2, 8-16).»

Pour accueillir les dons de paix, joie et force, François exhorte à se sentir «petits, pauvres et humbles comme les personnages de la crèche». Lors de Noël si particulier cette année, «Jésus, petit et sans défense, est le « signe » que Dieu donne au monde (cf. Lc 2, 12)», a-t-il ajouté, avant d’inviter son auditoire à relire sa lettre sur la crèche, signée il y a an à Greccio, ce petit village italien où en 1223, saint François d’Assise créa la première représentation vivante de la Nativité. Enfin, le Pape François a remercié chaque personne présente en salle Clémentine mais également celles qui ont aidé au transport et à l’installation de ces éléments incontournables de Noël.

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Les antiennes Ô sont des chants de la liturgie catholique latine qui accompagnent le Magnificat aux vêpres des sept jours qui précèdent Noël. Elles sont ainsi nommées parce qu’elles commencent par l’interjection « ô » adressée au Christ. Elles appliquent en effet au Christ des titres extraits de l’Ancien Testament qui expriment l’attente messianique selon les auteurs chrétiens. Les antiennes Ô sont désignées de différentes manières dans les livres liturgiques anciens et modernes : « Grandes antiennes » ; « Antiennes majeures » (antiphonae majores) , « Grandes Ô », « Ô de devant Noël », « Ô de Noël ». On parle aussi à leur sujet de semaine ou octave de « Sainte Marie de l’Ô », en raison d’une tradition qui associe la semaine qui précède Noël, scandée par ces antiennes, à une octave liturgique inversée, puisqu’elle anticipe et prépare à la fête, alors qu’une octave a pour caractéristique de prolonger une solennité liturgique.

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Tendre mère du Rédempteur, qui demeurez la porte ouverte du Ciel, et l’étoile de la mer, portez secours au peuple qui succombe et cherche à se relever:

Vous qui avez engendré, à la surprise de la nature, votre saint Créateur, étant vierge avant et après l’enfantement, et, de la bouche de Gabriel, recevant cette salutation, ayez pitié des pécheurs.

 

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Non possumus ! Nous ne pouvons pas passer un Dimanche sans participer à la Messe s’écriaient les premiers chrétiens, hors-la-loi du régime politique romain décadent, païen et hostile à leur religion naissante et aussi premiers martyrs de l’Église. Ce qui a toujours manifesté la Foi chrétienne c’est l’attachement à se rassembler chaque Dimanche, jour du soleil de justice, symbole du Christ ressuscité avec les autres frères et sœurs chrétiens pour rendre le culte à Dieu, se réconforter les uns les autres et œuvrer à agir en témoins de la charité du Seigneur dans le quotidien des journées. Comment vingt siècles plus tard pouvons-nous laisser nos consciences se satisfaire de la « bien pensance » des média et nous priver du réconfort du rassemblement dominical ?

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Restauration du Maître-Autel de l’église Saint-Jean-Baptiste de Lézat

Bonjour,
Vous trouverez ci jointes, quelques photos avant et après la restauration de l’autel.
Il ne nécessite pas de cirage, ni de nettoyage à grandes eaux. Un chiffon microfibre très légèrement humidifié fera parfaitement l’affaire pour un nettoyage régulier.
Tous les éléments ayant été collés au platre au moment du montage, ils restent très sensibles à l’humidité. Nous avons fait de notre mieux pour coller et refixer les éléments mobiles, mais le platre ancien reste très altéré et de nouveaux morceaux risquent de tomber. Si c’était le cas : merci de tout conserver, et de ne rien jeter ! Les restaurateurs se débrouillent toujours, même avec de petits fragments.
Il serait également préférable de limiter les bougies et cierges allumés sur l’autel et dont la cire tache la surface, mais essuyer les coulures régulièrement sera déjà une bonne chose.
N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des questions ou besoin de conseils.
Au plaisir de vous revoir pour une prochaine restauration.
Bien à vous

Julie Maure
Conservation Restauration de sculptures

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Offrande de messes

         Chaque fidèle peut légitimement demander que soit célébrée, le dimanche ou en semaine, une messe pour une intention particulière :

  • pour les vivants ou les défunts de sa famille

  • pour accompagner des proches dans tous les moments de leur vie (heureux ou difficiles)

  • pour rendre grâce à Dieu pour des jeunes mariés, des anniversaires de mariage, un nouveau baptisé, des moments forts de la vie…

         Le montant de l’offrande correspond à ce que « coûte » une journée pour un prêtre : 18 euros ; pour une Neuvaine (célébration de 9 messes quotidiennes consécutives) l’offrande est au moins de 180 euros ; pour un Trentain (célébration de 30 messes quotidiennes consécutives toujours pour un défunt) l’offrande est au moins de 550 euros. En donnant une aumône en argent les fidèles participent à l’offrande que le Prêtre fait à la Messe.

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Saint Matthieu

     Un des apôtres du Christ, martyr (Ier siècle). A Capharnaüm, il y avait un poste de douane. Le fonctionnaire qui tenait ce poste s’appelait Lévi ou Matthieu. Il était fils d’Alphée. Un matin, Jésus l’appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. A quelle attente secrète répond-il ainsi? En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l’invite à dîner, invite ses amis. Le fonctionnaire méticuleux devient missionnaire et, choisi comme apôtre, il sera aussi le premier évangéliste, relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus. Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes: 130 citations de l’Ancien Testament. Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l’Éthiopie.


.     Au 21 septembre, au martyrologe romain, fête de saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste. surnommé Lévi, appelé par Jésus à le suivre, il abandonna son métier de publicain ou collecteur d’impôts et, choisi dans le groupe des Douze, il écrivit son Évangile, où il montre que Jésus, le Christ, fils de David, fils d’Abraham, a porté à son terme l’ancienne Alliance.

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Fête de la Croix glorieuse

Le 14 septembre, l’Église célèbre une des sept fêtes du Seigneur au cours de l’année liturgique. Une fête très ancienne qui s’enracine sans doute dans la célébration de la dédicace de la basilique constantinienne du Saint-Sépulcre, le 14 septembre 335. La fête de la Dédicace, dont la célébration était marquée par des ostensions de la croix, se transforme rapidement en fête de la Croix glorieuse. Dans la liturgie actuelle, la fête de la Croix glorieuse se situe au terme d’un parcours spirituel de quarante jours commencé le 6 août à la fête de la Transfiguration. La liturgie offre ainsi comme un « carême d’été » qui permet un cheminement au cours duquel les chrétiens sont appelés à progresser pour entrer dans la sagesse de Dieu. Ces quarante jours, vécus à partir de la Transfiguration du Seigneur, sont l’occasion d’approfondir un aspect essentiel du mystère chrétien. Que nous apprend le langage de la Croix ? Le bois de la Croix rappelle le supplice du Seigneur et apparaît comme un symbole par excellence du Salut en marche. La Croix est le signe éminent de l’amour sauveur de Dieu qui donne sa vie, mais en même temps signe de victoire sur le péché, le mal et la mort, car ce don débouche sur la Résurrection et la gloire. Ainsi, les quarante jours qui conduisent de la Transfiguration à la fête de la Croix, nous incitent à changer notre regard sur la Croix pour y voir le désir de Dieu que « la vie surgisse à nouveau d’un arbre qui donnait la mort ». Au lendemain de la Croix glorieuse, l’Église fête la compassion de Marie, Notre-Dame des sept douleurs.

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Nativité de Marie

L’année liturgique comporte trois cycles : celui des dimanches, des fêtes en l’honneur de Jésus-Christ et des fêtes des saints. La première grande fête du cycle des saints est celle de la Nativité de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, célébrée le 8 septembre de chaque année.
La fête du 8 septembre est très ancienne. Si elle a été célébrée très tôt à Constantinople et à Jérusalem, elle a pris forme à Rome au VIIe siècle. Au cours de cette fête, les fidèles sont mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la Vierge Marie. Les textes lus et les prières chantées à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église rend à Marie. Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie, ce qui a peu d’importance. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne. Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appelée « la Maison d’Anne ». Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. L’anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

« C’est le mystère de grâce qu’on appelle l’Incarnation et qui, aujourd’hui, nous fait voir en Marie, par anticipation, la lampe portant la lumière divine, la porte par laquelle le ciel s’avancera vers la terre, la Mère qui donnera la vie humaine au Verbe de Dieu, l’avènement de notre salut. » (Paul VI, 8 septembre 1964).

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Saint Jean-Baptiste

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        Jean, le dernier Prophète, n’a jamais mâché ses mots, pas plus quand il traitait les pharisiens de « race de vipères » sur les bords du Jourdain, que lorsqu’il rappelait à Hérode Antipas qu’il n’avait pas le droit de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Philippe. A présent, il est en prison, car on n’a pas le droit de faire impunément des reproches publics aux grands de ce monde. Il sait qu’Hérodiade lui en veut à mort. Mais ce n’est pas ce qui le préoccupe. C’est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait? A-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples? Sa conduite est si étrange. « Il tient dans sa main la pelle à vanner. » Pourquoi ne vanne-t-il pas avec gloire et majesté? La réponse est venue. Aux disciples de Jean venus l’interroger, Jésus a répondu: « Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez: les aveugles voient, les boiteux marchent … » Jean n’a plus de doutes. Il peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C’est l’anniversaire d’Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre: « Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume. » Ce sera la tête de Jean sur un plateau. Scène décrite, entre autres, dans l’Évangile de saint Marc, au chapitre 6.

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    Et moi, aujourd’hui où il semble si honteux d’appartenir à l’Eglise de Jésus-Christ ; suis-je prêt à proclamer ma Foi en la Toute Puissance de Dieu et à garder confiance dans son Evangile source de joie dans la vie quotidienne ?

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Diaconie de la Beauté

Le pape François a rencontré le 24 février 2018 les participants du symposium organisé par le groupe Diaconie de la Beauté, fondé en 2012 au moment du Synode sur la nouvelle évangélisation. Se référant à Laudato si’, le pape les a ainsi exhortés : « Que votre recherche de la beauté dans ce que vous créez soit portée par le désir de servir la beauté de la qualité de vie des personnes, de leur adaptation à l’environnement, de la rencontre et de l’aide mutuelle. »

Il a ainsi terminé son propos : « L’Église compte sur vous pour rendre perceptible la beauté ineffable de l’amour de Dieu et pour permettre à chacun de découvrir la beauté d’être aimé de Dieu, d’être comblé de son amour, pour en vivre et en témoigner dans l’attention aux autres, en particulier à ceux qui sont exclus, blessés, laissés pour compte dans nos sociétés. ».

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25 mars 1984 : Consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie

Ô Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres qui secouent le monde contemporain, reçoit l’appel que, mus par l’Esprit Saint, nous adressons directement à ton Cœur, et avec ton amour de mère et de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t’offrons et te consacrons, pleins d’inquiétude pour le sort terrestre et éternel des hommes et des peuples.

Nous t’offrons et te consacrons d’une manière spéciale les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette consécration.

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Mère de Dieu! Ne rejette pas nos prières alors que nous sommes dans l’épreuve! ».

“Pour eux, a-t-il dit, je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité” (Jn 17, 19).

Nous voulons nous unir à notre Rédempteur en cette consécration pour le monde et pour les hommes, laquelle, dans le cœur divin, a le pouvoir d’obtenir le pardon et de procurer la réparation.

La puissance de cette consécration dure dans tous les temps, elle embrasse tous les hommes, peuples et nations, elle surpasse tout mal que l’esprit des ténèbres est capable de réveiller dans le cœur de l’homme et dans son histoire, et que, de fait, il a réveillé à notre époque.

Combien profondément nous sentons le besoin de consécration pour l’humanité et pour le monde, pour notre monde contemporain, dans l’unité du Christ lui-même !

À l’œuvre rédemptrice du Christ, en effet, doit participer le monde par l’intermédiaire de l’Église. C’est ce que manifeste la présente Année de la Rédemption, le Jubilé extraordinaire de toute l’Église.

En cette Année, bénie sois-tu par-dessus toute créature, toi, la servante du Seigneur, qui as obéi de la manière la plus pleine à ce divin appel!

Sois saluée, toi qui t’es entièrement unie à la consécration rédemptrice de ton Fils! Mère de l’Église!

Enseigne au Peuple de Dieu les chemins de la foi, de l’espérance et de la charité!

Éclaire spécialement les peuples dont tu attends de nous la consécration et l’offrande!

Aide-nous à vivre dans la vérité de la consécration du Christ pour toute la famille humaine du monde contemporain!

En te confiant, ô Mère, le monde, tous les hommes et tous les peuples, nous te confions aussi la consécration même du monde et nous la mettons dans ton cœur maternel. Ô Cœur immaculé !

Aide-nous à vaincre la menace du mal qui s’enracine si facilement dans le cœur des hommes d’aujourd’hui et qui, avec ses effets incommensurables, pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l’avenir !

De la faim et de la guerre, délivre-nous !

De la guerre nucléaire, d’une autodestruction incalculable, de toutes sortes de guerres, délivre-nous !

Des péchés contre la vie de l’homme depuis ses premiers moments, délivre-nous !

De la haine et de la dégradation de la dignité des fils de Dieu, délivre-nous !

De tous les genres d’injustice dans la vie sociale, nationale et internationale, délivre-nous !

De la facilité avec laquelle on piétine les commandements de Dieu, délivre-nous !

De la tentative d’éteindre dans les cœurs humains la vérité même de Dieu, délivre-nous !

De la perte de la conscience du bien et du mal, délivre-nous !

Des péchés contre l’Esprit Saint, délivre-nous ! Délivre-nous !

Écoute, ô Mère du Christ, ce cri chargé de la souffrance de tous les hommes ! Chargé de la souffrance de sociétés entières !

Aide-nous, par la puissance de l’Esprit Saint, à vaincre tout péché : le péché de l’homme et le “péché du monde”, le péché sous toutes ses formes.

Que se révèle encore une fois dans l’histoire du monde l’infinie puissance salvifique de la Rédemption, la puissance de l’amour miséricordieux ! Qu’il arrête le mal ! Qu’il transforme les consciences !

Que dans ton Cœur immaculé se manifeste pour tous la lumière de l’espérance ! ».

.                                                                                                                                                        Saint Jean Paul II, 25 mars 1984

N.B. Sœur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de consécration correspondait à ce que voulait Notre Dame de Fatima (« Sim, està feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Março de 1984 »: « Oui, cela a été fait, comme Notre Dame l’avait demandé, le 25 mars 1984 »: Lucie, Lettre du 8 novembre 1989).

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Message de Monseigneur Louis de Bourbon, Duc d’Anjou pour l’anniversaire de la consécration de la France à la Sainte Vierge (Février 2020) :

« En ce jour anniversaire de la consécration solennelle de la France à Marie par mon aïeul Louis XIII, je formule à nouveau ma confiance en l’avenir de la France, l’avenir repose dans les mains des couples qui mettent leur espoir dans leurs enfants et dans la chaîne de la vie ; l’avenir repose dans les entrepreneurs animés par le souci du bien commun, l’avenir repose sur tous ceux qui défendent le pays à ses frontières plus ou moins lointaines ; tout repose sur ceux qui préfèrent leurs devoirs aux seuls droits ; tout repose sur ceux qui croient en l’homme, enfant de Dieu et dans le bien commun. Que la Très Sainte Vierge continue à veiller sur nous et la France. »
En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le Roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.
La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.
Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».
Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’Édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie.

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La Transfiguration

« Telles sont les merveilles divines de la présente Solennité de la Transfiguration: tel est le mystère qui s’accomplit pour nous sur la montagne aujourd’hui, mystère qui est en même temps un acte sauveur. Car ce qui nous réunit est en même temps initiation au mystère du Christ et rassemblement pour sa célébration. Afin donc que nous pénétrions dans le mystère sacré et inexprimable avec ceux qui ont été choisis pour disciples inspirés par Dieu, écoutons la Voix divine et très sainte qui, comme d’en haut, du sommet de la montagne, nous convoque de la façon la plus persuasive. C’est donc vers la montagne qu’il faut nous hâter, j’ose le dire, comme l’a fait Jésus qui, là comme dans le ciel, est notre guide et notre avant-coureur. Avec lui nous brillerons pour les regards spirituels, nous serons renouvelés et divinisés dans la structure même de notre âme ; avec lui, comme lui, nous serons transfigurés, divinisés pour toujours, et transférés dans les hauteurs. Accourons donc, dans la confiance et l’allégresse ; pénétrons dans la nuée, ainsi que Moïse et Élie, avec Jacques et Jean. Comme Pierre, sois emporté dans cette contemplation du mystère, cette manifestation de Dieu. Sois transformé magnifiquement, sois emporté de la terre, enlevé de cette terre. Abandonne la chair, quitte le créé, tourne-toi vers le Créateur à qui Pierre disait, ravi : «Seigneur, il nous est bon d’être ici !» Certainement, Pierre, il est vraiment bon d’être ici avec Jésus, et d’y être pour toujours. Qu’y a-t-il de plus heureux, de plus sublime, de plus noble que d’être avec Dieu, que d’être transfiguré en Dieu dans la lumière? »

Un commentaire du mystère de la Transfiguration par Anastase du Sinaï, moine, puis higoumène (supérieur) du monastère de Sainte-Catherine au Sinaï durant la seconde moitié du 7ème siècle.

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Les Sœurs des Campagnes au Mas-d’Azil

Histoire : Les Sœurs des Campagnes ont été fondées par Sœur Ghislaine Aubé en 1947. Elle fut associée aux débuts de la congrégation des Frères Missionnaires des Campagnes fondée en 1943 en Seine-et-Marne par le Père Epagneul. L’un et l’autre étaient interpellés par la déchristianisation du monde rural et le peu d’ouvriers au service de l’Évangile dans cette région. Sœur Ghislaine était sensible aux ressources humaines et religieuses des ruraux.

Religieuses : Notre vie religieuse s’enracine dans l’expérience des disciples de Jésus. L’Evangile en est la source. Jésus nous a séduites. Nous avons accueilli son appel et tout quitté pour marcher à sa suite : vivre pour Dieu et pour nos frères. Par la célébration de la Liturgie des Heures et l’Eucharistie, nous nous associons à la prière de l’Église, avec et au nom de nos frères les ruraux. Avec les Frères des campagnes et des laïcs, nous vivons depuis 20 ans le partage d’une même spiritualité missionnaire en rural.

En communautés : Nous voulons vivre en disciples de Jésus. Par amour pour lui, nous mettons tout en commun : argent, biens, joies, peines, travail, engagements dans la mission. Notre relation à Dieu et à nos frères se nourrit de l’écoute quotidienne de la Parole de Dieu, de l’étude, de la prière personnelle et communautaire. Annoncer l’Evangile, c’est d’abord en vivre entre nous, et en communauté de vie avec les ruraux, dans une attitude d’écoute respectueuse, de simplicité, à la manière de Jésus.

Vie missionnaire en rural : Attentives à l’œuvre de l’Esprit dans le cœur des hommes, émerveillées des richesses qu’ils portent en eux, nous voulons contribuer à leur révéler que “tout homme est aimé de Dieu.”

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Saint Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d’André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit : « Suivez-moi. » Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus. Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l’annonce de son martyre: « Ma coupe, vous la boirez. » De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s’attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée. Jacques but la coupe du Seigneur en l’an 43, lors de la persécution d’Hérode. Étienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l’évangélisateur de l’Espagne, avant sa mort ou par ses reliques. Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d’un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Age, et de nos jours encore.

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Gérard de NERVAL Recueil : « Odelettes »

Notre-Dame est bien vieille : on la verra peut-être
Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître ;
Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher
Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,
Tordra ses nerfs de fer, et puis d’une dent sourde
Rongera tristement ses vieux os de rocher !

Bien des hommes, de tous les pays de la terre
Viendront, pour contempler cette ruine austère,
Rêveurs, et relisant le livre de Victor :
– Alors ils croiront voir la vieille basilique,
Toute ainsi qu’elle était, puissante et magnifique,
Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort !

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« Ô saint Benoît et sainte Scholastique, vous étiez frère et sœur, et vous êtes parvenus tous deux à la Sainteté. Vous souvenant de votre amitié fraternelle, daignez venir en aide à nos familles, afin qu’elles soient unies comme vous dans une même foi et un même amour de Dieu, et deviennent des foyers de sainteté. Par les mérites de votre vie entièrement consacrée au Christ, obtenez-nous de suivre le chemin de l’Évangile dans la fidélité à l’Église, et de chercher Dieu ensemble, par la pratique religieuse et la prière en commun. Qu’à votre exemple nos familles prient beaucoup, pour progresser dans l’unité et l’amour. Aidez-nous à vivre dans l’estime et le respect mutuel, en voyant le Christ Jésus en chacun de nos proches. Rendez-nous plus généreux à pardonner, plus attentifs à écouter, plus ouverts pour accueillir. Que nous conservions la paix par la charité. Vous dont le cœur était si compatissant, réconfortez les familles en difficulté, celles qui sont éprouvées par le chômage, la maladie, ou la perte d’êtres chers. Secourez les conjoints séparés, les enfants non aimés, les parents délaissés. Protégez les jeunes, préservez les vocations. Veillez à la sécurité de nos foyers, et implorez la paix pour toutes les familles du monde. Soyez près de nous à l’heure de notre mort, avec Jésus, Marie et Joseph, et obtenez- nous de nous ouvrir à la miséricorde de Dieu, afin qu’il nous donne la grâce de nous retrouver ensemble dans la demeure du ciel, pour vivre éternellement heureux avec lui, notre Père très bon, et son Fils, le Christ Jésus notre Frère, et leur Esprit d’amour. Amen. »

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Pierre, l’homme aux clefs et Paul, l’homme à l’épée, si souvent associés, aussi bien dans l’histoire de la mission que dans la liturgie, et dans les représentations artistiques. Pierre était galiléen, un pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, pharisien et citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par l’irruption de Jésus qui leur dit: «Suis-moi». Pierre et Paul seront réunis dans leur confession de foi jusqu’au sang à Rome, puisqu’ils y ont été martyrisés pour leur foi en Jésus-Christ. Trois ans après sa conversion (en 37), Paul a souhaité se rendre à Jérusalem pour voir Pierre (Galates 1,18-19). Ce sont deux géants de la foi qui se retrouvent. Pour Paul, soupçonné de faire bande à part, il est essentiel de faire comprendre aux Galates que, depuis le commencement, ce ne fut jamais le cas. C’est vrai qu’il a attendu trois ans, ce qui souligne sa liberté et sa vocation propre, née sur la route de Damas. Mais, pour contrer l’accusation d’être isolé et à part, il tient à faire savoir aux Galates qu’il a voulu rencontrer le chef de l’Église. La seconde rencontre entre Paul et Pierre se déroule beaucoup plus tard, après le second voyage de Paul, sans doute en 51. Paul a acquis de l’expérience, il a beaucoup reçu de la communauté d’Antioche où il a passé douze années. Il a appris à travailler avec Barnabé, puis seul, comme responsable d’Église, tout en étant secondé par des collaborateurs bien choisis. Dans sa longue période missionnaire, des conflits ont surgi entre les divers courants, qui portaient surtout sur l’ouverture vers le monde païen : faut-il imposer aux païens les institutions et les rites juifs (circoncision, fêtes, sabbat, règles alimentaires), comme le pense Jacques, frère du Seigneur ? Ou faut-il, selon la pratique de Paul, se dégager de ces rites pour offrir le message de Jésus dans sa radicalité et sa pureté, aux nations païennes ? Le conflit est sérieux. C’est pour tenter de faire un bon discernement qu’une rencontre officielle entre les grandes figures de l’Église est alors organisée à Jérusalem. Nous en avons deux versions, une dans les Actes (Actes 15,1-29), l’autre dans la lettre aux Galates (Galates 2,1-10). Avec des nuances, elles se rejoignent pour l’essentiel. Deux décisions sont prises : d’abord les missions respectives de Pierre vers les Juifs et de Paul vers les païens sont reconnues l’une et l’autre comme légitimes : «Jacques, Cephas et Jean, considérés comme des colonnes de l’Église, nous donnèrent la main à moi et à Barnabé en signe de communion afin que nous allions, nous vers les païens, eux vers les circoncis». (Galates 2,9). C’est un pas important, qui devrait faire taire les opposants judaïsants à Paul, et lui accorder une plus grande liberté d’esprit pour poursuivre le travail auprès des païens. Ensuite une seconde décision, porte sur des rites alimentaires particuliers que les païens seraient invités à respecter (Actes 15,29). Mais il semble que Paul ne l’a jamais imposée à ses Églises. On note que l’énumération des autorités par Paul suit un ordre particulier «Jacques, Céphas et Jean» (Galates 2,9). On peut en déduire que Jacques a pris la première place dans l’Église-mère de Jérusalem. Il est vraisemblable que la famille terrestre de Jésus, qui avait résisté à son enseignement de son vivant, a changé de comportement après la Résurrection. Elle a même revendiqué une place dominante dans l’Église-mère de Jérusalem après la Résurrection, se donnant comme mission de ne laisser personne gauchir le message originel de Jésus.

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« Quelle signification la privation a-t-elle pour moi, à la lumière de l’Évangile ? Qu’il faut entrer dans le monde des démunis, comprendre que celui qui avait, n’a plus. Ce que je demande aux gens, c’est de prendre les personnes âgées et les jeunes sous leur aile, qu’ils prennent l’histoire sous l’aile, qu’ils prennent les démunis sous leur aile… au moment où Énée, qui a tout perdu après sa défaite à Troie, voit deux chemins s’offrir à lui : rester là pour pleurer et finir sa vie, ou poursuivre ce qui était dans son cœur et laisser la guerre derrière lui. « Cessi, et sublato montem genitore petivi » (« J’ai cédé la place au destin et, portant mon père sur mes épaules, je gagnai la montagne »), cite le pape en latin. « C’est ce que nous devons tous faire aujourd’hui, aujourd’hui : emmener avec nous les racines de nos traditions, et gagner la montagne. ».                                                                                                                                                                                   Pape François avril 2020

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Chers frères et sœurs, Je me place, moi aussi avec vous, devant le Saint Suaire, et je remercie le Seigneur qui nous offre cette possibilité avec les moyens d’aujourd’hui. Même si cela se fait sous cette forme, il ne s’agit pas d’une simple observation, mais d’une vénération, c’est un regard de prière. Je dirais davantage : c’est un se laisser regarder. Ce Visage a les yeux clos, c’est le visage d’un défunt, et pourtant, mystérieusement, il nous regarde, et dans le silence il nous parle. Comment est-ce possible ? Comment se fait-il que le peuple fidèle, comme vous, veuille s’arrêter devant cette Icône d’un Homme flagellé et crucifié ? Parce que l’Homme du Suaire nous invite à contempler Jésus de Nazareth. Cette image – imprimée dans la toile – parle à notre cœur et nous pousse à gravir le Mont du Calvaire, à regarder le bois de la croix, à nous immerger dans le silence éloquent de l’amour. Laissons-nous donc rejoindre par ce regard, qui ne cherche pas nos yeux mais notre cœur. Écoutons ce qu’il veut nous dire, dans le silence, en passant au-delà de la mort-même. À travers le Saint Suaire, nous parvient la Parole unique et ultime de Dieu : l’Amour fait homme, incarné dans notre histoire ; l’Amour miséricordieux de Dieu qui a pris sur lui tout le mal du monde pour nous libérer de sa domination. Ce Visage défiguré ressemble à tant de visages d’hommes et de femmes blessés par une vie qui ne respecte pas leur dignité, par des guerres et des violences qui frappent les plus faibles… Pourtant le Visage du Suaire communique une grande paix ; ce Corps torturé exprime une souveraine majesté. C’est comme s’il laissait transparaître une énergie contenue mais puissante, c’est comme s’il nous disait : aies confiance, ne perd pas l’espérance ; la force de l’amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout.
.                                                                                                                                                                    Pape François 30 mars 2013

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Osons le regarder !   Il a les yeux clos…Il a les mains liées…Le voilà livré devant nous, totalement démuni et vulnérable, dans la pauvreté, mais aussi dans une incroyable Majesté. « Lui qui était de condition divine (cette attitude majestueuse nous le dit assez), n’a pas gardé jalousement le rang qui l’égalait à Dieu… Mais il s’anéantit lui-même, prenant la condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes… Il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur une croix !  » (Phil 2,6)«Qui es-tu, Dieu, pour t’abaisser ainsi ?  » Voilà ce qui montait au cœur d’une personne sortant de l’ostension de 2000.

Osons l’écouter maintenant :«Voici, je me tiens à la porte, et je frappe… Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, alors j’entrerai, je souperai avec lui, et lui avec moi  » (Ap 3-20)

Oserons-nous le laisser entrer ? Cette descente vertigineuse, avant de remonter dans la gloire, nous dit bien qu’Il n’est pas venu pour condamner, ni pour écraser la mèche qui fume, ou le roseau froissé, mais pour sauver, pour relever celui qui n’en peut plus. « On ne tombe jamais plus bas que… dans les bras de Dieu  » aimait à répéter Paul Baudiquey.  Il est le VERBE, la Parole de Vérité, qui a pris le risque de se faire CHAIR…Cette même chair que nous recevons à chaque Eucharistie…Mystère inépuisable !                                            .                                                                                                                                                                     B Guespereau

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La basilique bénédictine de Saint-Anselme se prépare, cette année encore, à accueillir les premiers moments du Carême du Pape, une tradition établie il y a 48 ans par le Pape Jean XXIII, qui décida d’exploiter une coutume pénitentielle remontant au Moyen-Âge.
Le 26 février prochain, le jour du mercredi des Cendres, le Pape se rendra au siège de l’ordre bénédictin, à 16h30. Ce sera le point de départ d’une procession pénitentielle à laquelle participeront des cardinaux, évêques et quelques laïcs mais aussi les moines bénédictins de l’église et les pères dominicains de Sainte-Sabine, où prendra fin la procession.
En la Basilique Sainte-Sabine, siège de l’ordre dominicain et joyau des débuts du christianisme situé sur l’Aventin, le Pape célébrera la messe, bénira et imposera les cendres.
Le 1er mars, le Pape François et ses collaborateurs de la Curie romaine prendront le bus qui les accompagnera à Ariccia pour les exercices spirituels prévus jusqu’au vendredi 6 mars.

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      Aujourd’hui encore, le corps de Sœur Marie-Bernard (Bernadette Soubirous) demeuré intact, est exposé dans la chapelle principale du Sanctuaire des filles de la Charité à Nevers. L’Eglise nous la propose comme témoin et nous invite à venir la rencontrer. Les démarches pour la béatification et la canonisation engagées, trois reconnaissances du corps ont lieu en 1909, en 1919 et en 1925. A chaque fois, le corps est découvert intact. En 1925, déclarée bienheureuse, son corps est déposé dans une châsse placée dans la Chapelle où elle se trouve toujours. Bernadette est déclarée sainte en 1933. Venez rencontrer Bernadette à Nevers. Elle est là comme une présence, un appel à regarder Jésus son « seul Maître ». Aujourd’hui, comme des milliers de gens du monde entier, de tous âges, de toutes cultures, venez prier Bernadette, venez lui parler de vos joies, de vos peines, de vos attentes ! Venez marcher sur ses pas dans les lieux de la maison où elle a vécu, aujourd’hui l’Espace Bernadette.

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« Par la grâce de la douleur si aigüe que vous avez soufferte,
Ô glorieuse sainte Apolline,
Quand sur l’ordre du tyran on vous arracha les dents
qui apportaient un si bel ornement à votre visage angélique,
obtenez du Seigneur
que je sois délivré de mon mal de dents,
ou à tout le moins que je puisse le supporter
avec courage et résignation. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il. »

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« Chers frères et sœurs, la crèche fait partie du processus doux et exigeant de la transmission de la foi. Dès l’enfance et ensuite à chaque âge de la vie, elle nous apprend à contempler Jésus, à ressentir l’amour de Dieu pour nous, à vivre et à croire que Dieu est avec nous et que nous sommes avec lui, tous fils et frères grâce à cet Enfant qui est Fils de Dieu et de la Vierge Marie ; et à éprouver en cela le bonheur. À l’école de saint François, ouvrons notre cœur à cette grâce simple et laissons surgir de l’émerveillement une humble prière : notre « merci » à Dieu qui a voulu tout partager avec nous afin de ne jamais nous laisser seuls ».

                                                                                                                                                         Pape François

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L’unité des chrétiens

Cette année, c’est le vendredi 17 janvier, à 20 h, que commencera la semaine consacrée à l’unité des chrétiens, c’est-à-dire des catholiques, des protestants et des orthodoxes. Nous sommes donc tous invités à orienter de manière privilégiée notre prière sur cette unité dans le corps mystique du Christ. Cette semaine nous offre aussi l’occasion de méditer et de prier pour l’unité qui doit, plus que jamais en cette période d’épreuves, inspirer tous les membres de notre Église catholique.

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L’Épiphanie

La fête de l’Épiphanie qui signifie « manifestation de Dieu » a lieu le 6 janvier. Après la naissance de Jésus célébrée à Noël, les trois mages, Balthazar, Gaspard et Melchior sont venus l’adorer, reconnaissant en lui sa divinité.
À la vue de l’étoile, les mages se dirent entre eux : « Voici le signe du grand Roi, allons à sa recherche ; offrons-lui en présent l’or pour honorer sa royauté, l’encens pour adorer sa divinité et la myrrhe pour annoncer sa mort rédemptrice. »
Le mot épiphanie vient du grec épiphanéia : « apparition » ou « manifestation, révélation ». La solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation de Jésus comme Messie.

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La Prière à Marie du Pape François

Marie, femme de l’écoute, ouvre nos oreilles : fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus entre les mille paroles de ce monde ; fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons, chaque personne que nous rencontrons, en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté. Marie, femme de la décision, illumine notre esprit et notre cœur, pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus, sans hésitations ; donne-nous le courage de la décision, de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres orientent notre vie. Marie, femme de l’action, fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres, pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter, comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile.

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Extraits des messages du Pape François pour Noël

« … Le message que tous attendaient… la tendresse de Dieu : Dieu qui nous regarde avec des yeux pleins d’affection, qui accepte notre misère, Dieu amoureux de notre petitesse… Lui-même se fait petit pour mieux nous rencontrer… Combien le monde a besoin de tendresse aujourd’hui !… ». « Que la force rédemptrice de l’Esprit Saint transforme les armes en charrues, la destruction en créativité, la haine en amour et en tendresse. Ainsi nous pourrons dire avec joie : « Nos yeux ont vu ton salut ».


« … Au long du chemin de l’histoire, la lumière qui perce l’obscurité nous révèle que Dieu est Père et que sa patiente fidélité est plus forte que les ténèbres et la corruption. C’est en cela que consiste l’annonce de la nuit de Noël. Dieu ne connaît pas d’accès de colère et l’impatience ; il est toujours là, comme le père de la parabole du fils prodigue, dans l’attente d’entrevoir de loin le retour du fils perdu. »

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi (Is 9, 1)

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En 431, un concile réunit à Éphèse tous les évêques de l’époque. Après deux ans d’âpres débats, il proclama la maternité divine de Marie, suivant en cela saint Cyrille d’Alexandrie : « Ce n’est pas que d’abord un homme ordinaire soit né de la Sainte Vierge et que, ensuite, sur lui le Verbe soit descendu. Mais nous disons que, sorti du sein maternel, uni à la chair, il a accepté une naissance charnelle ».
Les Pères du concile d’Éphèse n’hésitèrent pas à appeler Marie « Mère de Dieu ». Ceci permit, vingt ans plus tard, lors du concile de Chalcédoine (451) d’affirmer que Jésus était bien « Vrai Dieu et vrai homme ».

L’expression « Mère de Dieu“ découle directement de la foi en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Quand les chrétiens vénèrent Marie comme Mère de Dieu ils glorifient, à travers sa maternité divine, Jésus-Christ, unique médiateur entre Dieu et les hommes.

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Le Seigneur est déjà proche, venez, adorons-Le !

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Nous sommes en ce dimanche 15 décembre 2019, au IIIe  dimanche de l’Avent, un dimanche de joie qui verra le prêtre quitter les habits liturgiques violets qui représentaient ce temps de pénitence de l’Avent et revêtir le rose, comme pour exprimer une joie de Noël anticipé. L’autel pourra être orné de fleurs et les orgues se feront entendre. La pénitence préparatoire à la fête du la naissance de Jésus cède le pas devant la joie du retour de Jésus en gloire à la fin des temps.

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Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël. L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à désirer la venue du Sauveur à la fin des temps dans le mémorial de son Incarnation. Puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché. Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la messe.

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« Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel ».

L’Église insiste sur la puissance du sacrifice eucharistique pour obtenir cette libération, mais elle « recommande aussi les aumônes, les indulgences et les oeuvres de pénitence en faveur des défunts ».

                                     Catéchisme 1030

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« Que les Exercices spirituels soient davantage pratiqués, soutenus et valorisés, car les hommes et les femmes d’aujourd’hui ont besoin de rencontrer Dieu… Proposer les Exercices spirituels, cela veut dire inviter à faire l’expérience de Dieu, de son amour, de sa beauté. Ceux qui les vivent de manière authentique subissent l’attraction de Dieu et en ressortent transfigurés. Quand ils reprennent leur vie ordinaire, leur ministère, leurs relations quotidiennes, ils portent avec eux le parfum du Christ. »

                                                                                                                                      Pape François, 3 mars 2014, sur Radio Vatican

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« La piété populaire, dont vous êtes une importante manifestation, est un trésor de l’Église », lance le pape François aux 50 000 membres d’associations de laïcs et confréries venus du monde entier, place Saint-Pierre.
Il livre trois idées fortes pour promouvoir, mais aussi purifier, cette manière de prier : « être conforme à l’Évangile », « vivre l’ecclésialité », « être missionnaire ». Le pape a ainsi appelé les représentants de la piété populaire à « être disciple du Christ en vivant l’Évangile », « en ayant le souci de la formation spirituelle, de la prière personnelle et communautaire, de la liturgie ». Une conformation à l’Évangile qui doit toutefois se faire au sein de l’Église universelle : « La piété populaire est une voie qui conduit à l’essentiel si elle est vécue dans l’Église en profonde communion avec vos pasteurs. » Autrement dit, c’est dans l’unité de l’Église que la diversité des dévotions populaires devient « une manière légitime de vivre la foi ».
François insiste enfin sur la force missionnaire de la piété populaire. « Cette foi, qui naît de l’écoute de la Parole de Dieu, vous la manifestez dans des formes qui engagent les sens, les sentiments, les symboles des différentes cultures, explique le souverain pontife. Et en faisant ainsi, vous aidez à la transmettre au monde, et spécialement aux personnes simples, à celles que, dans l’Évangile, Jésus appelle les petits.» « Quand vous allez dans les sanctuaires, quand vous emmenez votre famille, vos enfants, vous faites vraiment un acte d’évangélisation. Il faut continuer ainsi ! Soyez, vous aussi, de vrais évangélisateurs ! »

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Semaine Sainte

« Le plan conçu par Dieu pour sauver l’homme consiste à le ramener de son exil, à le faire revenir dans l’intimité de Dieu en le tirant de l’éloignement créé par sa désobéissance. Voilà ce qui motive le séjour du Christ dans la chair, les exemples de vie donnés dans l’Evangile, la passion, la croix, l’ensevelissement et la résurrection : que l’homme, sauvé par l’imitation du Christ, retrouve son ancienne situation de fils adoptif. Il est donc nécessaire, pour mener une vie parfaite, d’imiter le Christ, non seulement en suivant les exemples de sérénité, d’humilité et de patience qu’il nous a donnés pendant sa vie. »

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Examen de conscience

Examen de conscience pour adultes : 6e et 9e Commandements : «Tu ne commettras pas d’impureté. Tu n’auras pas le désir impur volontaire. » Pensées, désirs et actes commis seul ou avec d’autres contre la pureté. Conversations et chansons déshonnêtes. Lectures, spectacles (TV, films,…), fréquentation de lieux exposant à l’impureté. Responsabilité dans le péché d’autrui (danse, mode et attitudes provocantes).Personnes mariées : Limitation de l’usage du mariage aux jours inféconds sans cause sérieuse. Moyens contraceptifs, ponctuels ou permanents. Refus des droits du conjoint. Adultère (pensées, désirs, actions). Infidélité affective. Liaison extra-matrimoniale. Divorce. “Remariage”. Fiancés : Manifestations de tendresse excessivement sensuelles. Relations pré matrimoniales. Cohabitation.

            4e Commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère. » Enfants de tous âges : manque d’amour, de respect, d’obéissance (dans les limites de leur autorité), de reconnaissance et d’assistance (matérielle, spirituelle) aux parents. Parents : ne pas témoigner de l’affection à tous ses enfants ; ne pas leur donner l’exemple d’une vie vertueuse et chrétienne. Envers ceux encore sous leur dépendance ; manquements dans leur formation humaine et chrétienne (instruction religieuse, choix de l’école); et dans ses devoirs de surveillance, de conseil et de corrections nécessaires. Tous : disputes d’intérêt en famille. Manquements dans l’accomplissement du travail dans le respect dû à l’autorité (dans le métier, la vie collective) ou dans les responsabilités des dirigeants (conditions de travail honnêtes, juste salaire, respect vis-à-vis des employés). Insoumission aux lois civiles justes (impôts, service militaire, devoir civique). 5e Commandement : « Tu ne tueras point. » Meurtre, tentative de suicide, imprudence exposant à tuer ou blesser son prochain (sport à risque, transgression grave et volontaire du code de la route, conduite en état d’ivresse). Colères, disputes, vengeances, refus de pardon, rancunes, envie, jalousie, drogue. Excès dans les boissons, gourmandise. Attitude insultante et scandaleuse. Participation (par action ou par omission), à la stérilisation, à l’avortement, à l’euthanasie, au suicide. Incitation à la violence, à la lutte des classes. Haine raciale ou ethnique.

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            Examen de conscience pour adultes : Il faut rechercher au moins tous les péchés mortels dont on se souvient et qui n’ont pas encore été confessés dans une bonne confession et à un prêtre ayant les pouvoirs pour absoudre. Un péché est mortel s’il y a : gravité de matière, pleine connaissance et plein consentement. Indiquer, dans la mesure du possible, leur espèce et leur nombre (même pour les désirs). Pour cela on demande à Dieu la grâce de bien connaître ses fautes et on s’examine sur les Dix Commandements et les préceptes de l’Église, sur les péchés capitaux et les devoirs de notre état. Il faudra penser à accuser également les péchés qui ont pu être commis par omission.             2e Commandement : « Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect. » Transgresser les serments et vœux faits en son nom. Associer son nom à des serments faux ou inutiles. Blasphémer son nom, celui de la Vierge ou des saints. Prononcer des imprécations contre soi ou contre autrui. 3e Commandement : «Tu sanctifieras le jour du Seigneur. » Avoir manqué à la sainte Messe par sa faute, y être arrivé en retard. Avoir fait ou fait faire “des travaux et des occupations qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur, ou la détente convenable de l’esprit et du corps” (can.1247). Avoir été à des amusements ou réunions dangereuses pour la foi ou les mœurs.

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Véronique

Selon une tradition ancienne qui remonte à l’évangile apocryphe de Nicodème au Ve siècle, la « Véronique » est un linge dont se serait servie une femme proche de Jésus pour essuyer son visage lors de sa montée au Golgotha, et sur lequel les traits du Seigneur se seraient miraculeusement imprimés. Arrivée à Rome la relique devint un tel objet de vénération que voir la Véronique devint synonyme du pèlerinage romain. Au VIIIe siècle, le pape Jean VII plaça la relique dans un oratoire qu’il fit construire au Vatican. Exposé au XIIe siècle au Latran, le voile fut transféré au début du XVIIe siècle à la Basilique Saint-Pierre de Rome, où il fut exposé pour la dernière fois à la vénération de fidèles en 1854. Il n’a fait l’objet d’aucune étude scientifique, mais les copies conservées à Rome et à Gênes rappellent l’image du saint suaire de Turin. Entre juin 1580 et novembre 1581, Michel de Montaigne entreprit un voyage jusqu’à Rome, en passant par l’est de la France, la Suisse, la Bavière et le nord de l’Italie. Il est présent à Rome lors d’une cérémonie où l’on présente à la vénération des fidèles la Véronique, c’est-à-dire le linge sur lequel sainte Véronique aurait recueilli l’empreinte du visage du Christ lors de sa montée vers le Golgotha :

« Ces jours-ci, on montre la Véronique qui est un visage ouvragé et de couleur sombre et obscure, dans un carré comme un grand miroir. Il se montre avec cérémonie du haut d’un pupitre qui a cinq ou six pas de large. Le prêtre qui le tient a les mains revêtues de gants rouges, et il y a deux ou trois prêtres qui le soutiennent. Il ne se voit rien avec si grande révérence, le peuple prosterné à terre, la plupart les larmes aux yeux, avec de ces cris de commisération. »

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Le temps de Carême

            Le Carême nous invite à la Pénitence. Faire pénitence, c’est implorer le pardon de Dieu. Le mot s’est peu à peu confondu avec les diverses pratiques de pénitence. Pour l’essentiel, la pénitence vise à la réparation de la faute commise. Elle est le signe de la conversion à laquelle le Christ nous a tous appelés : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15).

Prière, jeûne et aumône sont les œuvres de pénitence qu’il nous faut apprendre à mieux pratiquer en ce Carême 2019. Chacun saura trouver ce qui lui convient le mieux afin de prier mieux, de faire effort sur lui-même et pour partager davantage avec les autres. Faire ces œuvres pour obtenir l’apaisement des victimes d’abus sexuels et aussi en réparation des péchés graves commis par des hommes d’Église.

L’abstinence de viande est encouragée pour tout le Carême et demandée les vendredis de Carême. Le jeûne (privation d’un repas principal) est recommandé les vendredis de Carême et demandé le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.

    Source de l’image: https://www.prierlechapelet.com/

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Sainte Apollonie

            Le récit du martyre d’Apolline est tiré d’une lettre de Denys, évêque d’Alexandrie (mort en 265), à Fabien, évêque d’Antioche.

           En 250, l’empereur Dèce promulgua un édit obligeant tous les citoyens à offrir des sacrifices aux dieux pour la sauvegarde de l’Empire, sous peine de mort; édit qui marque le début d’une nouvelle période de persécution contre les chrétiens (avant celle de Valérien à partir de 257, et celle de Dioclétien à partir de 303). À  Alexandrie comme ailleurs, les païens purent impunément donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient. Les autorités laissaient faire, et même approuvaient.  Ce jour-là, les voyous de la ville se saisirent d’un vieillard, nommé Métras, exigeant qu’il blasphémât le nom du Christ. Comme il s’y refusait, ils le rouèrent de coups, lui enfoncèrent des roseaux pointus dans les joues et dans les yeux, puis ils l’entraînèrent hors de la ville, où ils le lapidèrent avec joie. Leur choix se porta ensuite sur une chrétienne nommée Quinta, qu’ils menèrent au temple, lui enjoignant d’adorer les dieux. Comme elle détournait la tête avec dégoût, ils lui lièrent les pieds et la traînèrent sur le dos jusqu’au lieu où avait péri Métras ; et ils l’y lapidèrent avec le même plaisir. Apolline, leur troisième victime, leur inspira d’autres fantaisies. Elle n’était plus jeune et faisait partie d’un groupe de vierges consacrées. Après lui avoir fracassé la mâchoire et brisé toutes les dents, ils la mirent devant un bûcher, menaçant de l’y jeter, si elle ne répétait pas des injures au Christ après eux. Elle s’excusa poliment de ne pouvoir leur donner satisfaction ; puis, profitant de leur distraction, « plus prompte que ses bourreaux », dit saint Augustin dans un sermon, elle courut se jeter dans les flammes.

Sainte Apollonie, patronne des chirurgiens dentistes
Photo Creative Commons de Mr Henri Moreau

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Au jour de l’Épiphanie…

Au jour de l’Épiphanie les Mages sont mis en lumière. Ils étaient des païens, venus de contrées lointaines et ils scrutaient l’évolution des astres pour percer les desseins des forces supérieures.

En suivant l’étoile ils sont arrivés jusqu’à Bethléem et là ils ont été informés des promesses que le Dieu d’Israël avait faites à son Peuple élu : « Il vous naîtra un Sauveur qui vous libérera de vos péchés ! » Instruits de cette promesse les Mages se sont rendus jusqu’à la Crèche et ont déposé leurs présents : de l’or pour adorer la puissance de l’Enfant-Dieu, de l’encens pour adorer Dieu caché sous l’apparence de cet enfant et de la myrrhe, ce parfum subtil d’Arabie, pour adorer la mort future de Jésus-Sauveur.

A notre tour il nous faut imiter les Mages en levant les yeux vers l’étoile pour y contempler la splendeur de Dieu. Ce Dieu des Miséricordes révélé par Jésus-Christ. À l’aube de cette année nouvelle, je vous souhaite de prendre du temps quotidiennement afin de mieux connaître Jésus grâce à la Liturgie et à la prière personnelle afin de laisser la Grâce de ses Sacrements transformer votre vie et vous rendre témoins de son amour inconditionnel.

Père Jean-Marcel

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La Sainte Famille – Janvier 2019

Ce temps liturgique met sous nos yeux la splendeur de la Sainte Famille de Nazareth. Elle est le modèle de toute famille humaine. Un homme épouse une femme et ils élèvent un enfant. C’est ainsi que le Seigneur veut que nous apprenions à vivre.
Depuis le péché des origines où Adam et Eve se sont rebellés contre la soumission à Dieu, l’identité des sexes, l’amour naturel, la transmission de la vie, l’éducation des enfants sont marqués par le drame du mal. A force de dépénalisation et de législation notre conscience chrétienne est obscurcie et elle en vient à s’éteindre. Le Mal est le même toujours: la rébellion contre Dieu et contre l’ordre qu’Il a mis en place font leur œuvre de destruction. L’actualité met sous nos yeux la gestation pour autrui. Une femme fabrique un ovule que l’on extrait de son corps puis il est fécondé par la semence d’un homme (on en féconde plusieurs pour choisir le meilleur) ensuite cet enfant en puissance est introduit dans le corps d’une autre femme qui le portera durant neuf mois. Les autres embryons sont éliminés. Enfin un couple naturel ou contre-nature l’élèvera au nom du droit à avoir des enfants. Ces crimes d’orgueil, de révolte et d’opposition à l’ordre des choses voulu par le Créateur expriment les angoisses de nos contemporains. A force de lois nous voulons créer un autre système que celui voulu par Notre Seigneur. Il ne faut pas s’étonner que notre société soit malade et au bord du gouffre.

Nous qui avons Foi dans le Seigneur travaillons à donner les BONS conseils à nos enfants et ne craignons pas de leur rappeler l’ordre voulu par Dieu. Sans Lui ils ne trouveront pas la Paix. Confions aussi à notre Dieu ceux qui souffrent des grandes blessures de l’âme : mal-être, désorientation, drames familiaux et consacrons-les à la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.

Père Jean-Marcel

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Le mois d’Octobre dédié à la prière du chapelet.

.      Dans notre calendrier catholique le 7 octobre marque la fête de N.D. du Rosaire. Ainsi le mois tout entier a été dédié au Rosaire (série des quatre mystères du chapelet). Cette fête manifeste la puissance de la récitation du chapelet pour obtenir des grâces dans la vie quotidienne. Poussé par cette confiance en la Grâce de Dieu, le Pape François durant ce mois d’octobre 2018 demande à tous les fidèles (baptisés clercs ou laïques) un plus grand effort pour la prière personnelle et communautaire. Il nous invite à prier le chapelet chaque jour, pour que la Vierge Marie aide l’Église en ce temps de crise. Il demande aussi de prier l’archange Saint Michel afin qu’il la défende des attaques du démon. Avouons que nous ne sommes pas habitués à entendre de tels propos pourtant c’est le cœur confiant qu’il nous faut reprendre en main le chapelet, cette prière modeste et simple, répétitive comme le sont les marques d’affection d’un enfant pour sa Mère. Notre Mère Marie saura nous prendre la main pour nous conduire sur le chemin d’une vraie conversion pour que le visage si salie de l’Église soit rafraîchi et rendu propre par notre manière de vivre.

Prières recommandées par le Pape :
.      Sous votre protection nous nous réfugions Sainte Mère de Dieu ! Accueillez les prières que nous vous adressons dans le besoin et délivrez-nous de tous dangers, Vierge glorieuse et bénie (prière du Sub tuum. C’est la plus antique prière connue à la Sainte Vierge).
.      Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon. Que Dieu lui montre sa puissance nous vous le demandons humblement. Et vous, Prince de la milice céleste refoulez en enfer, par la puissance divine, Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes. (prière du Pape Léon XIII).

Père Jean-Marcel

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Le mois de Juin nous donne de contempler avec émerveillement les si beaux et grands mystères de notre Foi Catholique.

Nous les célébrons liturgiquement avec solennité mais qu’en faisons-nous dans notre quotidien ? Est-ce-que la Résurrection de Jésus-Christ change ma manière de vivre avec les autres ? Est-ce que sa Résurrection change mon regard sur la vie ? Est-ce que la Foi au Ressuscité m’engage à faire les bons choix. La mentalité ambiante entretenue par les médias ne présente pas les vertus évangéliques, il semble même qu’elle leur mène une lutte acharnée. Comme Disciples de Jésus-Christ il nous est nécessaire de Le connaître mieux et de Le faire aimer. Le Bien, le Beau, le Vrai porte le Nom de Notre Seigneur ce qui se fait de bon trouve sa source en Lui. La vie des Saints nous montre des exemples accomplis de personnes engagés à faire le bien sans relâche tel que l’Église nous l’enseigne. Nous fêterons le transfert des reliques de St Antoine le Grand le 10 juin prochain et à cette occasion nous sortirons les reliques insignes que conserve l’église de Lézat et que les fidèles viennent toujours vénérer. Ces restes mortels de nos frères, les Saints du Paradis, manifestent leur sollicitude pour nous en nous accordant de grandes Grâces de guérison et de consolation, d’apaisement et de réconfort. Sachons remercier nos amis du Ciel, vivons dans leur compagnonnage pour apprendre à leur école à nous convertir pour devenir meilleurs et rendre la vie des autres plus agréable.

Père Jean-Marcel

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Annonces paroissiales pour le mois de juin 2018

Pour préparer les fêtes de Saint Antoine les 9 et 10 juin prochains nous aurions besoin :
– de cuisiniers pour préparer les repas des scouts
– de chanteurs
– de porteurs (pour les gloires supplémentaires que nous sortirons, nous avons besoin de 60 porteurs vigoureux)
– de serviteurs pour encadrer les repas de la cinquantaine de scouts et guides présents pour nous aider.
– de fleuristes pour disposer les tapis de fleurs

De grâce ne privez pas la communauté chrétienne des talents qui sont les vôtres. Et rappelez-vous qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir alors aussi petit que soit votre service il contribuera activement à célébrer dignement Saint Antoine du Désert et à soulager le peu de bénévole qui fait tout.

Chaque Dimanche Messe paroissiale à 10h à Lézat.

Procession de la Fête-Dieu le Dimanche 3 juin à Artigat, 15h exposition du Très Saint Sacrement; 16h Vêpres, Procession dans les rues, goûter.
Transfert des reliques de Saint Antoine du Désert : Samedi 10 juin, 10h, Lézat Messe puis exposition du Très Saint Sacrement jusqu’à 17h Vêpres de Saint Antoine ; Dimanche 10 juin, 10h, Lézat, Messe solennelle puis procession des reliques dans le village.
Communions privées : 24 Juin
Communions solennelles : 17 Juin
Fête de Durfort : Dimanche 1 juillet, messe à 11h30
Fête de Cazaux : Samedi 23 juin, messe à 11h
Fête de Castéras : samedi 23 juin, messe à 18h
Bénédiction du feu de Saint Jean : Lézat, samedi 23, 21h au Biac

Les annonces publiées sur le feuillet dominical sont actualisées et donc plus précises : veillez à vous le procurer. L’horaire de la Messe en semaine est à la discétion du Père Jean-Marcel pour y participer, ce qui le réjouirait, veuillez le contacter.

Chaque samedi : Passage de la Dent de Sainte Apollonie à 15h en l’église de Lézat
Chaque semaine les leçons de catéchisme sont données à Lézat, Latrape et au Fossat.
Chaque mois un groupe d’éveil à la Foi pour les petits est organisé à Pailhès et à Lézat.
Formation chrétienne sur Amoris Lætitia jeudi 14, Lézat, Maison paroissiale, 9h30 Messe puis instruction et pique-nique.
Célébration à la Maison de retraite du Fossat à 16h : Mercredi 6 Juin, 4 juillet
Messe dans les Maisons de retraite, 15h à Lézat, 16h au Fossat : mercredi 20 Juin
Prochaine rencontre de famille à la maison paroissiale à 19h30 les vendredis 1, 8, 15, 22, 29 juin (pique-nique, instruction, échanges sur la vie dans vos clochers, chorale, vidéos et autres. C’est à cette occasion qu’une Messe peut être programmée dans votre église).

Chaque mois les catholiques, comme des veilleurs, se retrouvent dans des groupes à l’ombre de leur clocher (Castagnac, Saint-Ybars, Pailhès, Bajou) renseignez-vous pour y prendre part.

Baptêmes : Mia Sintès, samedi 2 juin, 11h, Lézat ; Lola Ribeiro, Dimanche 17 juin, Lézat, pendant la Messe ; Jade Monnereau, Dimanche 24 Juin à 11h45 à Lézat ; Alice Vieira samedi 7 juillet à 11h
Mariage : Le Fossat, samedi 23 juin, 16h, entre Julien Girardot et Coralie Gros
Messe de Neuvaine : Mme Scandella, 3 juin, 10h Lézat  ; Albert, Phillipine, Georges Chausson, 10 juin, Lézat

Père Jean-Marcel

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Le joli mois de Mai nous donne de célébrer les splendeurs de la Résurrection de Notre Seigneur.

Par la liturgie nous sommes rendus contemporains de ces événements historiques qui fondent notre Foi : les apparitions du Ressuscité à ses disciples, les premières Eucharisties, les premières homélies, les premières conversions, les cénacles de prière puis viendront le jour de l’Ascension et celui de la Pentecôte. Au premier rang des disciples se trouve la Sainte Vierge Marie, resplendissante dans sa Foi et son Espérance. Une tradition romaine fait d’elle la première bénéficiaire de l’événement de la Résurrection, c’est à sa Mère que Jésus ressuscité est apparu en premier. Au pied de la Croix du Seigneur le Vendredi Saint Jésus a confié l’Apôtre St Jean à la Vierge Mère et ainsi l’Église entière trouve en la Vierge Marie une Mère. Nous savons trouver en Marie une Mère aimante et consolante, une Reine encourageante. Elle nous soutient sur cette terre pour demeurer de fervents disciples du Ressuscité et des annonciateurs de sa Bonne Nouvelle. En rendant un culte à la Très Sainte Vierge par la célébration des Messes en l’honneur de Notre Dame, par la récitation du Chapelet, les processions nous voulons honorer d’un culte spécial celle que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a donnée pour Mère et que nous prenons chez nous pour l’aimer et la chérir. La Vierge Sainte sait nous accorder sa maternelle protection et son affection si délicate, elle façonne notre cœur à l’image de son Cœur Immaculée.

Pour tant de bienveillance nous organiserons le samedi 5 Mai à 20h30 une procession en son honneur dans les rues de Lézat. La statue de la Sainte Vierge sera portée sur un attelage tandis que les écuyers du haras de Fantilhou iront au pas pour l’accompagner. Les sonneurs de cornemuses écossaises « pyrenean pipers » rythmeront la marche et les fidèles prieront le chapelet. Un carrousel sera présenté pour remercier la Sainte Vierge de protéger notre vallée de la Lèze et tous ceux qui vivent là. Puis nous consacrerons nos personnes, nos familles, notre travail, nos bêtes au Coeur Immaculé de Marie et nous terminerons notre procession. Puisse la Sainte Vierge être honorée chez vous et par tous car l’assurance de sa présence apaise toutes situations.
« Ô, Marie, conçue sans péché ! Priez pour nous qui avons recours à vous ».

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Annonces paroissiales pour le mois d’avril 2018

Chaque Dimanche: Messe paroissiale à 10h à Lézat.
Mardi 8 Mai : 10h, Messe à Lézat ; 11h30, Messe à St Ybars (anniversaire d’Antonin Bergé)
Jeudi de l’Ascension 10 Mai : 10h, Messe à Lézat
Mercredi 16 Mai : 10h, Bax Messe et procession en l’honneur de St Ferréol ; Dimanche 20 : 11h30 Bax Messe en l’honneur de St Ferréol.
Dimanche de Pentecôte 20 Mai : 10h Lézat, Messe ; 15h, Pamiers Confirmations
Les annonces publiées sur le feuillet dominical sont actualisées et donc plus précises : veillez à vous le procurer.
chaque samedi : Passage de la Dent de Ste Apollonie à 15h en l’église de Lézat
chaque semaine les leçons de catéchisme sont données à Lézat, Latrape et au Fossat.
chaque mois un groupe d’éveil à la Foi pour les petits est organisé à Pailhès et à Lézat.
En semaine (sauf le lundi) la Messe est dite en l’église de Lézat à 17h, le samedi à 10h suivie de l’adoration eucharistique et des confessions. Bénédiction du TS Sacrement à 12h.
Célébration à la Maison de retraite du Fossat à 16h : Mercredi 9 Mai
Messe dans les Maisons de retraite, 15h à Lézat, 16h au Fossat : mercredi 23 Mai
Prochaine rencontre de famille à la maison paroissiale à 19h30 le vendredi 11 Mai (pique-nique, instruction, échanges sur la vie dans vos clochers. C’est à cette occasion qu’une Messe peut être programmée dans votre église).
Chaque Mois les catholiques, comme des veilleurs, se retrouvent dans des groupes à l’ombre de leur clocher (Castagnac, St Ybars, Pailhès, Bajou) renseignez-vous pour y prendre part.
Baptêmes : Lyséa Raspaud et Gauthier Wilhelm le Dimanche 6 Mai à Lézat ; Sasha Voirin-Saux et Sohan Seghier-Saux le samedi 12 Mai à 11h à Lézat ; Loan Dedieu-Paci le Samedi 19 Mai à Loubens ; Mia Sintès le samedi 2 Juin à Lézat.

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Les Saintes Fêtes de Pâques remplissent notre cœur d’allégresse car le Ressuscité nous manifeste sa Présence aimante.

Les Évangiles du temps de Pâques mettent sous nos yeux la merveilleuse place que les Saintes Femmes ont su trouver dans l’histoire du Salut. La Sainte Vierge, Marthe, Marie de Magdala, Sara et toutes celles dont l’histoire n’a pas retenu le nom mais que l’on nomme avec révérence les Saintes Femmes n’ont jamais voulu rivaliser avec les Apôtres ou les autres disciples, elles n’ont jamais voulu les égaler ou les remplacer mais elles ont su tenir leur place irremplaçable.

L’Église primitive a vu se constituer une harmonieuse et laborieuse communauté où les chrétiens portaient un témoignage de charité mutuelle à tel point qu’ils étaient reconnus à l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres. L’attachement personnel au Ressuscité qui nous unit doit aussi nous encourager à nous aimer mutuellement. Il nous faut non seulement supplier le Seigneur de nous accorder cette Grâce mais encore œuvrer pour réaliser cette œuvre de charité. Cultivons en ce beau temps pascal la bienveillance mutuelle, la cordialité, la serviabilité, la sollicitude, la courtoisie, l’entraide, la gaieté, l’urbanité, la politesse, l’oubli de soi, le dévouement et les nombreuses autres vertus dont nous oublions même le nom tellement elles sont absentes de notre vie. En les pratiquant nous témoignerons de la riche fécondité de l’Évangile.

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Vivre le Carême dans la Vallée de la Lèze

Ce merveilleux temps du Carême nous offre l’opportunité de choisir d’accorder une place plus grande à Dieu dans notre quotidien et de faire du bien autour de nous. Déjà sur les rives du Jourdain le saint Prophète Jean-Baptiste prêchait un baptême de conversion et de pénitence, il désignait Notre Seigneur comme l’Agneau de Dieu qui vient pardonner les péchés des hommes. Aujourd’hui encore cette annonce prophétique s’entend dans notre vallée de la Lèze et partout où l’Evangile est proclamé.

La Bonne Nouvelle du Salut consiste à choisir de vivre des valeurs du Royaume des Cieux et par conséquent de rejeter ce qui leur est contraire. C’est pourquoi le sacrement de Confession est indispensable pour bien vivre ce Carême. Dans la confession nous examinons notre conscience et regrettons amèrement les péchés que nous avons commis (contrition), nous nous en accusons à un Prêtre qui tient la place de Jésus-Christ (aveu), nous les réparons par un acte bon (pénitence) et alors Dieu nous fait miséricorde et nous pardonne nos péchés (absolution). Sans ce sacrement de guérison nous ne pouvons pas réellement nous rapprocher du Seigneur et nous aurions tort de ne pas le faire car sans Lui notre vie tombe en ruine et l’amertume, la vengeance, la colère, l’égoïsme, la vanité, la suffisance et d’autres vices salissent notre vie. Puissions-nous revenir vers le Seigneur de tout notre cœur pour faire l’expérience de notre salut et ainsi profiter pleinement de la lumineuse clarté de Pâques.

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Annonces pour le mois d’avril 2018

La Messe Dominicale Paroissiale (moment unique de notre communauté chrétienne) est célébrée chaque Dimanche à 10h.
Habituellement, les Messes en semaine (du mardi au vendredi) sont célébrées à Lézat à 17h, le samedi la Messe est célébrée à Lézat à 10h suivie de l’exposition du Saint Sacrement avec la bénédiction donnée à Midi. Durant ce temps le Père Jean-Marcel entend les Confessions (autre disponibilités à voir avec lui).
Chaque Samedi à 15h la relique de la Dent de Sainte Apollonie est passée sur les gencives des bébés en l’église de Lézat. Dans les églises de notre vallée des temps de prière sont organisées (en ce Carême les méditations du chemin de la Croix chaque vendredi à 15h) Les numéros de téléphone qui suivent vous permettront de vous renseigner. Chaque mois la Messe est célébrée dans les deux Maisons de retraite de notre vallée.

Les différents clochers de cette longue vallée sont répartis comme suit :
.          – Une PAROISSE-MERE : Lézat (disposant d’une maison paroissiale et de la résidence d’un seul Prêtre)
.          – Quatre ensembles de PAROISSES-FILLES avec une PAROISSE-AINEE dans chaque ensemble :
Secteur Saint Etienne : Lézat, St Ybars, Durfort, Ste Suzanne Villeneuve-du-Latou 05 61 69 18 31
Secteur Saint Sébastien : Latrape,Canens, Lapeyrère, Castagnac, Massabrac, Bax 06 84 89 94 16
Secteur Saint Barthélémy : Le Fossat, Artigat/Bajou, Le Carla-Bayle, Sieuras, Lanoux, Castéras 06 86 25 98 52.
Secteur Saint Blaise : Pailhès /Menay, Monesple, Montégut-Plantaurel, Loubens, Cazaux 06 79 35 94 13

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Église Mère de notre vallée : St Jean-Baptiste de Lézat-sur-Lèze 06 52 98 34 55
Messe paroissiale chaque Dimanche à 10h

Régulièrement les chrétiens se rencontrent par clocher pour dynamiser leur ferveur et leur charité et pour régler les questions relatives à la vie paroissiale, votre présence est attendue. L’ensemble des catholiques de notre vallée se retrouvent une fois par mois pour une soirée fraternelle (repas, enseignement, questions de vie paroissiale) là encore votre présence est attendue. Renseignez-vous pour connaître les prochaines dates.

En outre durant le mois de Mars une mission paroissiale (du 12 au 18 Mars) sera réalisée par le Père Antoine dans le secteur Saint Sébastien. Il visitera les villageois de Latrape et organisera une veillée et la projection d’un film. Cela est une invitation pour tous ceux de notre vallée et pas seulement pour les habitants du village. Renseignez-vous.
A chaque Messe Dominicale un feuillet avec les annonces paroissiales de la semaine est imprimé, essayez de vous le procurer et pourquoi pas en venant à la Messe du Dimanche rendez-vous irremplaçable de notre communauté chrétienne. C’est ensemble que nous vivons en chrétiens et que nous pouvons témoigner de sa charité : ne privez pas les autres de votre présence et rejoignez votre communauté, votre absence laisse un trou béant. Saint Carême à tous.

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Messe et bénédiction des Rameaux : samedi 24 mars : Latrape, 14h ; Dimanche 25 : Lézat, 10h ;

               Artigat, 11h (messe célébrée par le Père Charles avec la participation de la FNACA);  Pailhès, 17h

Messe chrismale : Mardi 27mars : Mirepoix, 18h

Jeudi saint : Jeudi 29 mars : Lézat, 18h

Vendredi saint : Vendredi 30 mars: chemin de Croix suivi de l’office de la Passion, Lézat, 15h ; Carla-Bayle, 20h30 célébration œcuménique de la Passion du Seigneur

Samedi Saint : samedi 31 mars : veillée pascale, Lézat, 21h

Dimanche de Pâques : 1er avril : Lézat, Messe 10h ; Lapeyrère, Baptême de Loan Brunet ; Artigat, Messe 18h

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