IRAN
Face à la répression, je soutiens le peuple iranien !
La mort tragique de Mahsa Amini en septembre 2022, ainsi que le mouvement « Femme, Vie, Liberté », ont renforcé la détermination des Iraniens dans leur quête de liberté. En réponse, le régime iranien réagit par une répression sans précédent.
Femme, Vie, Liberté : Un mouvement de résistance en Iran
Depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, battue par la police des mœurs pour un hijab mal porté, un soulèvement majeur a éclaté en Iran, donnant naissance au mouvement « Femme, Vie, Liberté ». Ce mouvement, centré sur les droits des femmes, s’est transformé en contestation antigouvernementale dénonçant les violations des droits humains. Les manifestations expriment des aspirations pour l’égalité et la liberté, appelant à la fin du régime autoritaire. En réponse, les autorités ont intensifié la répression, multipliant arrestations et violences. Malgré ce climat de terreur, une résistance populaire s’est organisée, soutenue par la communauté internationale. Le 2 novembre 2024, une vidéo d’une étudiante en sous-vêtements devant l’université islamique Azad à Téhéran a fait le tour du monde. Selon des groupes militants, la jeune femme s’est déshabillée en signe de protestation après avoir été harcelée par des agents de l’université pour non-respect du code vestimentaire islamique. Le régime iranien prétend qu’elle est folle et l’a enfermée dans un hôpital psychiatrique, une sentence régulièrement réservée aux femmes qui s’opposent. Cet acte courageux illustre la détermination du mouvement, symbole d’espoir pour un avenir sans oppression.
Une société civile face à une répression d’une violence inouïe
Le peuple iranien se lève avec courage face à un régime qui étouffe les voix de la liberté. Au cours des dix premiers mois de 2024, au moins 651 personnes ont été exécutées en Iran, selon Iran Human Rights (IHRNGO). La République islamique a procédé à 166 exécutions en octobre 2024, le nombre le plus élevé enregistré en un seul mois, depuis que l’IHRNGO a commencé à documenter les exécutions en 2007. Parmi les exécutés, on compte 13 ressortissants afghans, six femmes et Jamshid Sharmahd, un dissident irano-allemand enlevé aux Émirats arabes unis et condamné à mort après un procès injuste. Ces exécutions s’inscrivent dans un contexte de répression sévère, transformant les prisons iraniennes en lieux de massacre.
L’ACAT-France exhorte la communauté internationale à réagir face à l’augmentation des exécutions et appelle à une mobilisation générale pour soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour la justice et la dignité. Il est crucial de dénoncer les violations des droits humains et de s’unir pour faire entendre le cri de liberté des Iraniens.
Actualité
: Permet de voir l’actualité de la paroisse à laquelle cet article est rattaché.
/ : Permet de voir l’actualité du Mouvement, Groupe ou Pôle diocésain à l’origine de cet article.
: Permet de voir plus d’articles traitant de la même thématique.
Bonne lecture !