Lors de la formation des nouveaux évêques du monde entier à laquelle je participais en septembre, nous avons eu l’occasion d’une très belle rencontre avec le Pape François. A peine installé, François s’est livré à un temps d’échange, de questions et de réponses, écoutant nos joies, nos peines et nos espérances. Difficile de ne pas percevoir l’émotion du Saint Père face à ses frères évêques du Liban ou d’Ukraine. Difficile aussi de ne pas percevoir son humour et son grand sens de la fraternité.
J’ai pu saluer le Saint Père de la part des tous les ariégeois, lui dire que j’étais évêque d’un petit diocèse proche de Lourdes, et que, dans notre diocèse, il se passait de très belles choses et qu’il y avait de nombreux signes d’espérance. Ce qui est petit à nos yeux est tellement grand aux yeux de Dieu !
A Rome, nous avons été invités à nous préparer à entrer dans le Jubilé de 2025. Voilà une Année Sainte qui nous provoque à l’Espérance ! Vatican II nous appelait déjà à l’espérance : « L’Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Évangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques ».(Gaudium et spes N° 4)
Le Pape François, dans la Bulle d’indiction du Jubilé de 2025 nous appelle à être des signes d’espérance pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. François évoque ainsi les malades, les jeunes et les migrants. Des signes d’espérance devront être offerts aux malades, qu’ils soient à la maison ou à l’hôpital. Leurs souffrances doivent pouvoir trouver un soulagement dans la proximité de personnes qui les visitent et dans l’affection qu’ils reçoivent.
Les jeunes représentent pour tous l’espérance et l’avenir. Mais souvent ils voient leurs rêves s’effondrer. Le Pape François nous rappelle combien l’avenir se fonde sur leur enthousiasme. Il est beau de les voir déborder d’énergie, par exemple lorsqu’ils retroussent leurs manches et s’engagent volontairement dans des situations de catastrophes et de malaise social. […] Le Jubilé doit être dans l’Église l’occasion d’un élan à leur égard. Avec une passion renouvelée, prenons soin des jeunes, des étudiants, des fiancés, des jeunes générations !
François énonce dans la Bulle d’indiction toute celles et ceux qui attendent des signes d’espérance : les personnes âgées, les migrants, les plus faibles, les jeunes, les pauvres, les migrants… Le chantier est vaste et passionnant !
Préparons-nous ! Que notre espérance devienne contagieuse et qu’elle rejoigne tous les ariégeois et toutes les ariégeoises !
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