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OUVERTURE DES ÉTATS GÉNÉRAUX DU PATRIMOINE RELIGIEUX

Les États généraux du Patrimoine religieux sont une démarche qui, de septembre 2023 à décembre 2024, entend se consacrer à l’état du patrimoine religieux de notre pays dans ses trois dimensions : immobilier, mobilier et immatériel.

UNE DÉMARCHE EN TROIS PHASES

Une première phase consistera à la mise à jour de l’enquête « État des lieux des églises en France » datant de 2015 et initiée par les évêques de France, pour obtenir une actualisation des chiffres, diocèse par diocèse.

La deuxième phrase étendra cette enquête au patrimoine mobilier des églises.

Enfin, la troisième phase portera sur le recensement de la diversité des usages des édifices cultuels du pays : usages caritatifs et solidaires, éducatifs et culturels, touristiques et sociaux…dans une optique respectueuse de la destination première des églises : le culte.

Parallèlement, les États généraux du Patrimoine religieux seront le cadre d’auditions de personnalités et d’institutions investies dans la protection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine religieux du pays. Elles pourront partager des pistes pour assurer l’avenir et la pérennité de ce patrimoine spécifique.

Enfin, le calendrier des États généraux sera régulièrement ponctué de rendez-vous qui permettront d’aborder la problématique du patrimoine religieux français par des biais complémentaires : le mécénat comme recours pour les collectivités propriétaires, les églises et la création artistique, le patrimoine compostellan et son impact économique, le patrimoine cultuel et l’ouverture des scolaires à la culture religieuse…

LE PATRIMOINE, ENJEU PASTORAL DE PREMIER PLAN

Il a semblé opportun aux membres du Conseil pour la liturgie et la pastorale sacramentelle de lancer maintenant cette démarche car, vous le savez, notre pays est riche d’un patrimoine cultuel qui, par sa quantité, sa qualité et sa diversité, le place au 2e rang mondial après l’Italie et assure une grande partie de sa renommée internationale.  Il est un outil majeur de son attractivité touristique, de sa vitalité économique, de sa grandeur culturelle, en un mot de son rayonnement. Mais la gestion de ce patrimoine, tout trésor national qu’il puisse être, n’est pas sans poser aujourd’hui de sérieuses questions surtout aux collectivités propriétaires qui peinent à l’entretenir alors que dans le même temps son usage cultuel – ce pour quoi il a été conçu – se raréfie.

Avec cette démarche, l’Église de France entend ainsi manifester qu’elle prend toute sa part dans la réflexion commune sur l’avenir de ce patrimoine précieux auquel elle est très attachée, du fait de l’histoire mais aussi comme outil pastoral pour aujourd’hui.

Source CEF

Contact : e.bonnet.coordo@gmail.com