Festival Cinéma et Droits de l’Homme

Soirée Festival Cinéma et Droits de l’Homme / Lavelanet 2024

Cette nouvelle édition du festival est présentée par Isabelle qui remercie vivement la ville de Lavelanet et le cinéma Casino pour un accueil toujours aussi chaleureux ; pour la 18^e édition, comme dans d’autres villes de Midi Pyrénées, plusieurs partenaires soutiennent les films et documentaires qui révèlent les problématiques autour des Droits de l’Homme.

Ce vendredi 17 janvier, c’est le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre Solidaire qui soutient le film de Neus Viala : en effet, dans  ses engagements pour plus de justice, un égal partage des richesses et le combat contre la faim , le CCFD souhaite donner de la voix à toutes les personnes réfugiées, déracinées, exilées… à la recherche de la paix et d’un avenir meilleur. 

Après deux précédents documentaires « Contre les murs » et « La Spirale », consacrés au Centre de Rétention de Cornebarrieu et à l’accompagnement des migrants avec les actions soutenues du « Cercle des voisins », dans  le film « Eclairages » , la réalisatrice présente ce soir, insiste sur les aspects positifs de cette mobilisation pour évoquer le vivre ensemble. C’est le rôle du cercle des voisins, collectif crée en 2014 et  représenté ici par M Odon,  qui sensibilise les populations au scandale de l’enfermement de familles entières parfois (Cercles de silence dans de nombreuses villes ), les prises de position d’un élu parlementaire pour obtenir une commission d’enquête ou encore le travail remarquable des avocats qui défendent le droit des demandeurs d’asile.  Enfin, le film consacre un long interview à une personne maintenant installée en France après un long chemin de galère au point d’y perdre son identité et ses origines tellement on peut se sentir rejeté, refoulé, méprisé en tant qu’être humain tout simplement. Un témoignage où est exprimée la reconnaissance à la France !                                                                                                                                                      

Dans les échanges avec la salle, Neus  Viala insiste pour dire l’urgence d’agir pour que la loi actuelle soit revue afin de mieux prendre en compte de nombreuses situations qui méritent un examen sérieux et que soient régularisés des cas de personnes qui travaillent, de jeunes scolarisés, de familles avec jeunes enfants en situation précaire… Sinon on encourage la clandestinité avec son cortège de méfaits qui ne font qu’accroître l’hostilité … 

Il faut informer, communiquer, faire bien connaître les réalités, voire dénoncer le rôle des médias et leur insistance plus   sur la répression que sur l’accueil.     

  Un grand merci et à tous ceux qui se mobilisent et à Neus Viala pour son travail d’investigation et de réalisatrice persévérante avec le poids des mots et le choc des photos !

                                                     Colette Franco pour le CCFD-Terre solidaire