…sa tendance vivante elle est de se faire chair en nous…
Madeleine Delbrêl peut nous aider à entrer dans le mystère de Noël, en comprenant ce que la lecture assidue, paisible, priante la Parole de Dieu produit en nous. Il n’existera pas de renouveau missionnaire sans cette source, tout commence par là. Notre église diocésaine trouvera un nouvel élan dans un accueil renouvelé de cette Parole-Verbe du Seigneur.
« La parole qui se fait chair.
La parole de Dieu, on ne l’emporte pas au bout du monde dans une mallette. On la porte en soi. On ne la met pas dans un coin de soi-même dans sa mémoire, comme sur une étagère d’armoire où on l’aurait rangée. On la laisse aller jusqu’au fond de soi jusqu’à ce gond où pivote tout nous-mêmes. On ne peut pas être missionnaire sans avoir fait en soi cet accueil franc, large, cordial à la Parole de Dieu, à l’Évangile. Cette Parole, sa tendance vivante elle est de se faire chair en nous. Et quand nous sommes habités par elle, nous sommes aptes à être missionnaires. »
La Sainteté des gens ordinaires, tome VII des O.C. p.89