Ils font partie des personnes les plus touchés par la crise sanitaire actuelle, non seulement à cause de leur santé fragilisée par l’âge mais surtout par l’isolement : nos anciens.

La vie courante pouvait déjà être source de solitude, le confinement risque de les faire mourir de solitude. Cet article n’a pas la prétention de proposer des recettes miracles pour rompre la solitude, cependant nous espérons qu’il contribuera au soutient de nos proches âgés dans cette épreuve.

10 minutes par jour au téléphone :

Nous avons tous en notre possession des répertoires, papiers ou numériques. Et si nous nous arrêtions 10 minutes par jour pour appeler un de ces contacts et lui demander de ses nouvelles ? Parfois il n’y a pas besoin de chercher très loin pour soutenir notre prochain.

Aider pour les courses :

Que ce soit en laissant une petite note dans la boite aux lettre, par téléphone ou de vive voix (en gardant ses distances), vous pouvez proposer à vos voisins âgés de faire leurs courses. Cette action a valeur de service mais aussi de lien social.

Si jamais vous ne connaissez pas vos voisins ou que vous êtes isolés en campagne, il existe un site internet mettant en relation les personnes bénévoles et les personnes âgées ayant besoin de ce service.

 covid19.si-senior.com

 

Ecrire pour rompre la solitude :

C’est la belle alternative qu’offre 1lettre1sourire, écrire aux personnes confinées en EPHAD. Le confinement qui dans un premier temps pouvait s’envisager de manière collective s’est durci en confinement par chambre avec juste le passage rapide des soignants et des plateaux repas. Cette initiative permet de conserver un lien, une relation dans cette période difficile.

https://1lettre1sourire.org

 

Bonus : un sourire !

Vous croisez sûrement, même dans vos rares déplacement des personnes âgées. Que ce soit dans la rue, au supermarché ou à la pharmacie, un beau sourire et un regard d’amour de notre part suffit à remplir leur coeur.

Contemplons cette beauté de nos ainés qui leur permet de se nourrir de si peu. L’âge les a poussés à abandonner peu à peu le superflus puis le vital mais ils continuent à vivre par cette capacité à percevoir l’essentiel.